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ESPAGNE. 2,2 millions de catalans ont répondu à l'appel du gouvernement régional de la Generalitat en se déplaçant aux urnes, dimanche 9 novembre 2014, pour répondre à la « consultation » sur l'auto-détermination de la Catalogne. Les files d'attente devant les bureaux de vote installés dans les écoles illustraient déjà la victoire des tenants d'un référendum sur l'indépendance, et a fortiori des indépendantistes catalans. Mais une victoire évidemment symbolique, puisque ce vote n'a aucune légitimité légale. Il faut rappeler que le gouvernement de Mariano Rajoy et le Tribunal Constitutionnel espagnol ont condamné tout type de scrutin sur l'indépendance de la Catalogne.
En réponse à cette convocation électorale, la Moncloa a d'ailleurs envoyé en première ligne son ministre de la Justice, Rafael Català, pour évoquer de possibles responsabilités pénales... En ignorant les résultats de ce référendum qui ne dit pas son nom.
En réponse à cette convocation électorale, la Moncloa a d'ailleurs envoyé en première ligne son ministre de la Justice, Rafael Català, pour évoquer de possibles responsabilités pénales... En ignorant les résultats de ce référendum qui ne dit pas son nom.
Un message urbi et orbi
Sans surprise, 80,7 % des votes ont exprimé une double réponse positive aux deux questions soumises aux électeurs : « Voulez-vous que la Catalogne devienne un État ? Si oui, voulez vous que cet État soit indépendant ? ».
Les commentaires ont été autrement plus enthousiastes de la part des indépendantistes et des partisans de l'organisation d'un référendum officiel sur l'avenir institutionnel de la Catalogne. À commencer par le président de la Generalitat, Artur Mas, qui considère la journée du 9 novembre comme un « succès total », tout en déplorant la « myopie et l'intolérance du gouvernement » de Mariano Rajoy. Un message urbi et orbi, comme en témoigne l'intervention face à la presse internationale, non seulement en catalan et en castillan, mais également en anglais et en français.
La reconnaissance internationale apparaît ainsi comme l'un des grands enjeux du débat, compte tenu de l'évidente incommunicabilité entre la Generalitat et le gouvernement central de Madrid.
La mobilisation citoyenne du 9 novembre 2014 pourrait servir de répétition générale à l'organisation d'élections plébiscitaires sur le thème de l'indépendance de la Catalogne.
Lire aussi : La Catalogne remplace son référendum par une consultation
Une Catalogne indépendante est-elle économiquement viable ?
Les commentaires ont été autrement plus enthousiastes de la part des indépendantistes et des partisans de l'organisation d'un référendum officiel sur l'avenir institutionnel de la Catalogne. À commencer par le président de la Generalitat, Artur Mas, qui considère la journée du 9 novembre comme un « succès total », tout en déplorant la « myopie et l'intolérance du gouvernement » de Mariano Rajoy. Un message urbi et orbi, comme en témoigne l'intervention face à la presse internationale, non seulement en catalan et en castillan, mais également en anglais et en français.
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La mobilisation citoyenne du 9 novembre 2014 pourrait servir de répétition générale à l'organisation d'élections plébiscitaires sur le thème de l'indépendance de la Catalogne.
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