
Mobilisation des indépendantistes catalans maintenue pour le 9 novembre 2014 (photo Francis Matéo)
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ESPAGNE. Artur Mas suspend le référendum d'autodétermination de la Catalogne, annoncé en décembre 2013, conformément à l'avis négatif émis par le Tribunal Constitutionnel espagnol fin septembre 2014. Mais le président de la Generalitat maintient « l'organisation d'une consultation le 9 novembre 2014 », date préalablement fixée pour le référendum.
Les urnes et les bulletins de vote seront donc bien présents et à disposition de toutes les personnes de plus de seize ans inscrites sur les listes électorales en Catalogne, le 9 novembre 2014, pour répondre par « oui ou non » aux mêmes propositions : « Voulez-vous que la Catalogne devienne un État ? Si oui, voulez vous que cet État soit indépendant ? »
Un scrutin qui garde ainsi toutes les apparences du référendum, jusque dans l'expression des questions, mais qui n'en a tout simplement plus le nom, ni une quelconque légitimité institutionnelle, puisque le vote ne fera l'objet d'aucun décret du gouvernement catalan (qui serait aussitôt annulé par le Conseil Constitutionnel).
Les règles ont changé entre l’exécutif catalan et le gouvernement central de Madrid : après le dialogue de sourds, voici les jeu « du chat et de la souris ». Le président du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, s'est d’ailleurs réjoui trop vite de la suspension de référendum, quelques heures avant qu'Artur Mas n’annonce sa solution alternative. Car même si la « consultation » désormais prévue se trouve réduite à un statut de « sondage d'opinion », le président de la Generalitat a appelé à la mobilisation en des termes très durs :« Nous avons des adversaires très intolérants […], et l'adversaire, c'est l’État espagnol qui veut nous empêcher de nous prononcer sur notre avenir politique ».
Des termes qui en disent long sur le clivage institutionnel entre Barcelone et Madrid, mais un message également destiné à des alliés indépendantistes beaucoup plus déterminés. À commencer bien évidemment par Oriol Junqueras, ouvertement en faveur d'une « déclaration unilatérale d'indépendance », et annoncé comme le futur grand vainqueur en cas d'élections générales en Catalogne. De fait, en présentant sa solution alternative au référendum, Artur Mas a commis un lapsus où l'on pourrait comprendre que son propre sort politique est directement lié aux enjeux de la « consultation » : « La mobilisation du 9 novembre peut être le point final, ou plutôt le point de départ final » du processus d'autodétermination de la Catalogne.
Les urnes et les bulletins de vote seront donc bien présents et à disposition de toutes les personnes de plus de seize ans inscrites sur les listes électorales en Catalogne, le 9 novembre 2014, pour répondre par « oui ou non » aux mêmes propositions : « Voulez-vous que la Catalogne devienne un État ? Si oui, voulez vous que cet État soit indépendant ? »
Un scrutin qui garde ainsi toutes les apparences du référendum, jusque dans l'expression des questions, mais qui n'en a tout simplement plus le nom, ni une quelconque légitimité institutionnelle, puisque le vote ne fera l'objet d'aucun décret du gouvernement catalan (qui serait aussitôt annulé par le Conseil Constitutionnel).
Les règles ont changé entre l’exécutif catalan et le gouvernement central de Madrid : après le dialogue de sourds, voici les jeu « du chat et de la souris ». Le président du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, s'est d’ailleurs réjoui trop vite de la suspension de référendum, quelques heures avant qu'Artur Mas n’annonce sa solution alternative. Car même si la « consultation » désormais prévue se trouve réduite à un statut de « sondage d'opinion », le président de la Generalitat a appelé à la mobilisation en des termes très durs :« Nous avons des adversaires très intolérants […], et l'adversaire, c'est l’État espagnol qui veut nous empêcher de nous prononcer sur notre avenir politique ».
Des termes qui en disent long sur le clivage institutionnel entre Barcelone et Madrid, mais un message également destiné à des alliés indépendantistes beaucoup plus déterminés. À commencer bien évidemment par Oriol Junqueras, ouvertement en faveur d'une « déclaration unilatérale d'indépendance », et annoncé comme le futur grand vainqueur en cas d'élections générales en Catalogne. De fait, en présentant sa solution alternative au référendum, Artur Mas a commis un lapsus où l'on pourrait comprendre que son propre sort politique est directement lié aux enjeux de la « consultation » : « La mobilisation du 9 novembre peut être le point final, ou plutôt le point de départ final » du processus d'autodétermination de la Catalogne.