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Les armes parlent de nouveau en Libye
LIBYE. La Cour pénale internationale de la Haye (CPI) souhaite lancer une enquête pour trafic d’êtres humains en Libye. L’institution est actuellement en train de rassembler des éléments sur de possibles crimes commis à l’encontre des migrants. S’ils relèvent de la compétence du tribunal, la CPI ouvrira un enquête.
« Des milliers de migrants vulnérables, dont des femmes et des enfants, sont enfermés dans des centres de détention en Libye dans des conditions inhumaines. Des crimes et notamment des meurtres, des viols et des actes de torture sont présumés monnaie courante », détaille, mardi 9 mai 2017, Fatou Bensouda, procureure de la CPI.
Dans son rapport devant le Conseil de sécurité des Nations Unies, elle pousse un cri d'alarme concernant les conditions d'accueil des migrants en Libye. Fatou Bensouda, ancienne avocate, déplore des liens entre la contrebande de migrants, le développement du crime organisé et les réseaux terroristes du pays.
Fin avril 2017, le procureur de Catane (Sicile) affirmait détenir des preuves que des ONG étaient impliquées dans des contacts directs avec des trafiquants d’êtres humains en Libye. Une situation de plus en plus préoccupante.
Début mai 2017, plusieurs tribus libyennes avaient mis en place une garde frontalière pour stopper les passeurs de migrants et les trafics illicites. Une mesure pour lutter contre développement du trafic humain mais aussi contre le terrorisme djihadiste.
La Libye connaît une instabilité politique depuis la chute Mouammar Kadhafi en 2011. La guerre civile et l'arrivée des terroristes de Daech laissent libre court aux agissements de groupes qui s'enrichissent grâce aux flux de populations traversant le pays pour tenter de rejoindre l'Europe. Entre janvier et avril 2017, 37 700 migrants ont traversé la Méditerranée, soit 80% des arrivées en Europe par la mer selon l’OIM (Organisation internationale pour les migrations).
« Des milliers de migrants vulnérables, dont des femmes et des enfants, sont enfermés dans des centres de détention en Libye dans des conditions inhumaines. Des crimes et notamment des meurtres, des viols et des actes de torture sont présumés monnaie courante », détaille, mardi 9 mai 2017, Fatou Bensouda, procureure de la CPI.
Dans son rapport devant le Conseil de sécurité des Nations Unies, elle pousse un cri d'alarme concernant les conditions d'accueil des migrants en Libye. Fatou Bensouda, ancienne avocate, déplore des liens entre la contrebande de migrants, le développement du crime organisé et les réseaux terroristes du pays.
Fin avril 2017, le procureur de Catane (Sicile) affirmait détenir des preuves que des ONG étaient impliquées dans des contacts directs avec des trafiquants d’êtres humains en Libye. Une situation de plus en plus préoccupante.
Début mai 2017, plusieurs tribus libyennes avaient mis en place une garde frontalière pour stopper les passeurs de migrants et les trafics illicites. Une mesure pour lutter contre développement du trafic humain mais aussi contre le terrorisme djihadiste.
La Libye connaît une instabilité politique depuis la chute Mouammar Kadhafi en 2011. La guerre civile et l'arrivée des terroristes de Daech laissent libre court aux agissements de groupes qui s'enrichissent grâce aux flux de populations traversant le pays pour tenter de rejoindre l'Europe. Entre janvier et avril 2017, 37 700 migrants ont traversé la Méditerranée, soit 80% des arrivées en Europe par la mer selon l’OIM (Organisation internationale pour les migrations).