
Mouamar Kadhafi est désormais dans le collimateur de la CPI (photo DR)
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LIBYE. La Cour pénale internationale (CPI) a lancé, lundi 27 juin 2011, un mandat d'arrêt international contre le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, son fils Seïf el-Islam et son bras droit Abdallah el-Senoussi, pour crimes contre l'humanité.
La CPI intervient à la suite de la requête présentée le 16 mai 2011 par le procureur Luis Moreno-Ocampo. Une révolte en Libye qui dure depuis février 2011 et qui compte des milliers de morts, a entrainé la fuite à l'étranger de près de 650 000 Libyens et le déplacement sur le territoire libyen de 243 000 autres, selon l'ONU.
Pour la juge Sanji Mmasenono Monageng de la CPI, qui s'est exprimée lors d'une audience publique à la Haye, "il y a des motifs raisonables de croire que (...) Mouammar Kadhafi, en coordination avec son cercle rapproché, a conçu et orchestré un plan destiné à réprimer et à décourager la population qui était contre le régime"
Les juges annoncent, en conséquence du mandat d'arrêt, que le colonel Kadhafi sera dès lors recherché sous le chef d'accusation de crimes contre l'humanité en ayant "orchestré la mort, arrêté et placé en détention plusieurs centaines de civils et cherché à dissimuler ces crimes".
Mais, le mandat d'arrêt ne vise pas seulement le dirigeant libyen mais également le fils du colonel Kadhafi, Seif Al-Islam, et le chef des services de renseignements libyens, Abdallah Al-Senoussi, comme l'avait demandé le procureur Luis Moreno-Ocampo dans une requête déposée le 16 mai 2011.
La CPI active son deuxième mandat d'arrêt international d'un chef d'Etat, après celui du président soudanais, Omar Al-Bachir, recherché pour génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre au Darfour, le 4 mars 2009.
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Pour la juge Sanji Mmasenono Monageng de la CPI, qui s'est exprimée lors d'une audience publique à la Haye, "il y a des motifs raisonables de croire que (...) Mouammar Kadhafi, en coordination avec son cercle rapproché, a conçu et orchestré un plan destiné à réprimer et à décourager la population qui était contre le régime"
Les juges annoncent, en conséquence du mandat d'arrêt, que le colonel Kadhafi sera dès lors recherché sous le chef d'accusation de crimes contre l'humanité en ayant "orchestré la mort, arrêté et placé en détention plusieurs centaines de civils et cherché à dissimuler ces crimes".
Mais, le mandat d'arrêt ne vise pas seulement le dirigeant libyen mais également le fils du colonel Kadhafi, Seif Al-Islam, et le chef des services de renseignements libyens, Abdallah Al-Senoussi, comme l'avait demandé le procureur Luis Moreno-Ocampo dans une requête déposée le 16 mai 2011.
La CPI active son deuxième mandat d'arrêt international d'un chef d'Etat, après celui du président soudanais, Omar Al-Bachir, recherché pour génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre au Darfour, le 4 mars 2009.