
Le scénario du 12 février 2011 devrait se reproduire (photo AB)
ALGÉRIE. La promesse d’une levée imminente de l’état d’urgence, promesse réitérée le 16 février 2011 par le Premier ministre à l’occasion de la rencontre des partis de l’Alliance présidentielle qui regroupe le Front de libération nationale (FLN), le Rassemblement démocratique national (RND) et le Mouvement de la société pour la paix (MSP) n’a pas persuadé les animateurs de la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) de renoncer à leurs initiatives du 19 février 2011.
Les appels, à une marche à Alger et à une réunion publique dans une salle à Oran, ont été maintenus.
Les appels, à une marche à Alger et à une réunion publique dans une salle à Oran, ont été maintenus.
L’objectif des porte-parole les plus médiatiques reste le changement et la démocratie et pas seulement la levée de l’état d’urgence.
Dans ces conditions, le scénario du 12 février 2011 devrait se reproduire (lire La marche sur Alger n'a pas eu lieu. )
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Vers une réédition du scénario du 12 février 2011
Quelques milliers de personnes selon les organisateurs ou quelques centaines selon la police s’étaient rassemblés pacifiquement à la place du 1er Mai, dans le centre de la capitale.
Mais ils ne purent marcher, 30 000 policiers ayant été mobilisés pour faire respecter la décision d’interdiction de la marche. Plusieurs dizaines de manifestants furent interpellés avant d’être relâchés en fin de journée.
On s’attend donc à une réédition de l’expérience de la semaine passée, à moins d’un dérapage de dernière minute – présence d’éléments provocateurs – ou d’un afflux massif et spontané de jeunes, par définition imprévisible.
Mais ils ne purent marcher, 30 000 policiers ayant été mobilisés pour faire respecter la décision d’interdiction de la marche. Plusieurs dizaines de manifestants furent interpellés avant d’être relâchés en fin de journée.
On s’attend donc à une réédition de l’expérience de la semaine passée, à moins d’un dérapage de dernière minute – présence d’éléments provocateurs – ou d’un afflux massif et spontané de jeunes, par définition imprévisible.
La grande inconnue
On assiste en effet depuis quelques jours à un mouvement de grève dans les universités ainsi qu’à une série de manifestations de chômeurs dans les villes de l’intérieur (Annaba, Hassi Messaoud et Touggourt) ainsi qu’à des mouvements de grèves de salariés (paramédicaux, greffiers de justice…).
La jeunesse répondra-t-elle à l’invitation des initiateurs de la marche ?
C’est ce que souhaitent ardemment ces derniers qui ne sont toutefois pas maîtres de leur destin.
Et c’est ce que redoutent par-dessus tout les pouvoirs publics qui ne veulent absolument pas d’une jonction entre des « états-majors sans troupes » et la grande masse des mécontents.
Réponse demain.
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La jeunesse répondra-t-elle à l’invitation des initiateurs de la marche ?
C’est ce que souhaitent ardemment ces derniers qui ne sont toutefois pas maîtres de leur destin.
Et c’est ce que redoutent par-dessus tout les pouvoirs publics qui ne veulent absolument pas d’une jonction entre des « états-majors sans troupes » et la grande masse des mécontents.
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