
Dockers des deux bassins, douaniers, agents du grand port maritime, et ouvriers de la réparation navale apportent leur soutien aux salariés de la SNCM et dénoncent les conséquences de l’ouverture d’une procédure collective. (Photo N.B.C)
Voir aussi
-
Israël se prononce pour la solution à deux États pour régler son conflit avec la Palestine
-
Voltalia investit dans cinq nouvelles centrales solaires au Portugal
-
La Commission européenne donne son feu vert aux aides d’État dans le domaine de l'hydrogène
-
HOMERe France et l'IECD s'allient pour faciliter l'employabilité des jeunes Libanais
-
Le Liban va pouvoir extraire son propre gaz naturel
FRANCE. Toutes les professions portuaires, affiliées au syndicat CGT, majoritaire sur les quais, se sont réunies lundi 24 novembre 2014 au matin, au Bureau central de la main d’œuvre à Marseille pour affirmer leur soutien à la SNCM, menacée de dépôt de bilan à la demande de l’actionnaire Véolia. C’est en effet mardi 25 novembre 2014 au matin, que doit se tenir une audience au tribunal de commerce de Marseille. Elle devrait décider, d’ici fin novembre 2014, de l’ouverture d’une période de redressement judiciaire.
La CGT dénonce une telle procédure qui serait, selon elle, qu’une première étape vers la liquidation de l’entreprise et la disparition de 2 000 emplois. « La compagnie n’est plus soutenue par ses actionnaires la Caisse des dépôts, l’Etat et Véolia et il n’y a pas de repreneur », a déclaré Frédéric Al Pozzo. Le secrétaire général de la CGT des marins de la SNCM rappelle qu’en cas de redressement judiciaire « la délégation de service public est résiliée de plein droit » et que la « nouvelle délégation de service public réduirait l’activité des compagnies SNCM et Méridionale.»
Frédéric Al Pozzo a également regretté l’affrètement du navire MN Pelican (Compagnie Maritime Nantaise) par l’Office des Transports de la Corse et son positionnement au départ de Toulon. « L’OTC se prépare à une interruption de trafic », ajoute Frédéric Al Pozzo. Dockers, douaniers, agents du grand port maritime, et ouvriers de la réparation navale, qui avaient manifesté fin juin 2014 devant le nouveau centre commercial des Terrasses du port, n’ont pas écarté l’hypothèse d’actions visant les activités liées au luxe et au tourisme.
La CGT dénonce une telle procédure qui serait, selon elle, qu’une première étape vers la liquidation de l’entreprise et la disparition de 2 000 emplois. « La compagnie n’est plus soutenue par ses actionnaires la Caisse des dépôts, l’Etat et Véolia et il n’y a pas de repreneur », a déclaré Frédéric Al Pozzo. Le secrétaire général de la CGT des marins de la SNCM rappelle qu’en cas de redressement judiciaire « la délégation de service public est résiliée de plein droit » et que la « nouvelle délégation de service public réduirait l’activité des compagnies SNCM et Méridionale.»
Frédéric Al Pozzo a également regretté l’affrètement du navire MN Pelican (Compagnie Maritime Nantaise) par l’Office des Transports de la Corse et son positionnement au départ de Toulon. « L’OTC se prépare à une interruption de trafic », ajoute Frédéric Al Pozzo. Dockers, douaniers, agents du grand port maritime, et ouvriers de la réparation navale, qui avaient manifesté fin juin 2014 devant le nouveau centre commercial des Terrasses du port, n’ont pas écarté l’hypothèse d’actions visant les activités liées au luxe et au tourisme.