
Frédéric Al Pozzo, secrétaire général de la CGT des marins aux côtés des représentants de l'ensemble de la filière portuaire. (Photo NBC)
Voir aussi
-
Israël se prononce pour la solution à deux États pour régler son conflit avec la Palestine
-
Voltalia investit dans cinq nouvelles centrales solaires au Portugal
-
La Commission européenne donne son feu vert aux aides d’État dans le domaine de l'hydrogène
-
HOMERe France et l'IECD s'allient pour faciliter l'employabilité des jeunes Libanais
-
Le Liban va pouvoir extraire son propre gaz naturel
FRANCE. « A partir d’aujourd’hui nous sommes en insurrection jusqu’à ce que nous soyons entendus », a averti mardi 6 janvier 2015 Frédéric Al Pozzo, au nom de la CGT des marins de la SNCM. Déterminé, dénonçant l’immobilisme et les « magouilles » du gouvernement français avec le repreneur désigné, Daniel Berrebi, il a même évoqué d’éventuelles actions sur les navires. « Il n’y a pas d’autre solution que la continuité de la SNCM », plaide-t-il tout en admettant qu’il n’existe pas de repreneur sérieux.
Mercredi 7 janvier 2015, des actions sont également prévues en Corse, cette fois à l’appel du syndicat nationaliste STC, qui prône la création d’une société publique locale. « Le plan Poséidon prévoit un retour aux bénéfices en 2017. Les opérateurs privés ne viennent pas pour perdre de l’argent. Nous allons vers la fin du modèle économique actuel », a averti Alain Mosconi, leader du STC.
Ce changement de ton intervient à la veille d’une audience intermédiaire prévue mercredi 7 janvier 2015, au tribunal de commerce de Marseille. L’audience devrait être repoussée à la fin du mois de janvier 2015 à la demande des deux administrateurs judiciaires de la SNCM.
Cette réunion technique vise à examiner la situation financière de la compagnie, en dépôt de bilan depuis le 4 novembre 2014. Actuellement, si aucun mouvement social ne vient perturber le fonctionnement des liaisons maritimes entre le continent et la Corse, la SNCM pourrait poursuivre son exploitation jusqu’à la fin du mois de mars 2015.
Les juges consulaires devraient également analyser les offres de reprise, les candidats ayant jusqu’au 19 janvier 2015 pour se manifester. Entre temps, « une réunion entre les élus locaux marseillais et le président de Transdev se profile le 15 janvier », a annoncé Frédéric Al Pozzo.
Mercredi 7 janvier 2015, des actions sont également prévues en Corse, cette fois à l’appel du syndicat nationaliste STC, qui prône la création d’une société publique locale. « Le plan Poséidon prévoit un retour aux bénéfices en 2017. Les opérateurs privés ne viennent pas pour perdre de l’argent. Nous allons vers la fin du modèle économique actuel », a averti Alain Mosconi, leader du STC.
Ce changement de ton intervient à la veille d’une audience intermédiaire prévue mercredi 7 janvier 2015, au tribunal de commerce de Marseille. L’audience devrait être repoussée à la fin du mois de janvier 2015 à la demande des deux administrateurs judiciaires de la SNCM.
Cette réunion technique vise à examiner la situation financière de la compagnie, en dépôt de bilan depuis le 4 novembre 2014. Actuellement, si aucun mouvement social ne vient perturber le fonctionnement des liaisons maritimes entre le continent et la Corse, la SNCM pourrait poursuivre son exploitation jusqu’à la fin du mois de mars 2015.
Les juges consulaires devraient également analyser les offres de reprise, les candidats ayant jusqu’au 19 janvier 2015 pour se manifester. Entre temps, « une réunion entre les élus locaux marseillais et le président de Transdev se profile le 15 janvier », a annoncé Frédéric Al Pozzo.