
La Belgique succédera le 1er juillet 2010 à l'Espagne à la présidence de l'Union européenne (photo F.Dubessy)
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EUROPE / BELGIQUE. Malgré la victoire de la Nouvelle Alliance Flamande (N-VA) du séparatiste Bart de Wever aux élections pour la Chambre des représentants (30% des voix en Flandres) le 13 juin 2010, la Belgique se dit prêt à assumer au 1er juillet 2010 la présidence tournante de l'Union européenne.
La main tendue du vainqueur (qui a refusé le poste de premier ministre) à ses homologues francophones prépare une coalition gouvernementale avec forcément les Francophones où il ne serait déjà plus question de séparation de la Flandre avec la Wallonie ni du statut de Bruxelles.
Face au repli des électeurs belges sur des partis loin des idéaux européens, lors du point presse quotidien de la Commission européenne à Bruxelles le 14 juin 2010, une porte-parole de la Commission s'est montré très clair : " Nous respectons l'expression de la volonté du peuple belge et donc le résultat. Ce n'est pas notre rôle en tant que Commission européenne de commenter les perspectives nationales. L'engagement de la Belgique va se poursuivre. Nous n'avons aucun doute ! Les préparatifs pour la présidence belge sont d'ailleurs extrêmement bien avancés. Nous sommes convaincus que la Belgique peut faire face à ce défi et avoir une présidence efficace et ambitieuse, même dans cette situation qui bien entendu est un défi, comme pour tout pays qui se trouve en train de former un gouvernement alors que la présidence de l'UE arrive. "
Selon d'autres observateurs, la création, depuis janvier 2010, d'un poste de président du Conseil européen, occupé par Herman Van Rompuy, devrait limiter l'importance de cette présidence tournante actuellement assurée par l'Espagne.
La main tendue du vainqueur (qui a refusé le poste de premier ministre) à ses homologues francophones prépare une coalition gouvernementale avec forcément les Francophones où il ne serait déjà plus question de séparation de la Flandre avec la Wallonie ni du statut de Bruxelles.
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Selon d'autres observateurs, la création, depuis janvier 2010, d'un poste de président du Conseil européen, occupé par Herman Van Rompuy, devrait limiter l'importance de cette présidence tournante actuellement assurée par l'Espagne.