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MÉDITERRANÉE. La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd) révélait mercredi 5 octobre 2011 avoir recouvré le feu vert de ses actionnaires pour étendre ses opérations aux pays au sud et à l'est de la Méditerranée, qui pourront bénéficier de son soutien dès les prochaines semaines.
Une aide globale qui pourrait atteindre 2,5 mrds€ par an (environ 4,85 mrds de dinars) dans cette région.
La Berd, créée en 1991, avait été conçue pour soutenir les ex-pays communistes dans leur transition économique, mais intervient dorénavant dans vingt neuf pays. Déjà en février 2011, lLe président de la Berd, Thomas Mirow avait déclaré que la Banque aurait les moyens d'agir dans cette région laissant deviner cette élargissement de son action..
La Berd va pouvoir fournir une coopération technique et financière à l'Égypte, au Maroc, à la Tunisie et à la Jordanie, d'après son communiqué, "dans les prochaines semaines ou mois pour y préparer de futurs projets d'investissement".
L'Égypte fait partie de ses priorités. Effectivement, une équipe technique se rendra au Caire prochainement afin de déterminer avec précision ses besoins. « Il y a un an, les dirigeants égyptiens nous ont dit que nos actions en Europe de l'Est pourraient servir à leur pays » se remémore Anthony Williams, le directeur des relations médias de la banque. « Nous avons cependant des conditions d'attribution très fermes en matière d'ouverture démocratique du pays qui n'aurait pas rendu cette possibilité évidente. La révolution a pourtant changé la donne. »
Sauf incident, le processus devrait être prochainement formellement ratifié dans chaque État membre, avec la nécessité d'une approbation du parlement dans la plupart des cas.
Voir : Le G8 débloque 38 mrds$ pour quatre pays du sud
Une aide globale qui pourrait atteindre 2,5 mrds€ par an (environ 4,85 mrds de dinars) dans cette région.
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La Berd va pouvoir fournir une coopération technique et financière à l'Égypte, au Maroc, à la Tunisie et à la Jordanie, d'après son communiqué, "dans les prochaines semaines ou mois pour y préparer de futurs projets d'investissement".
L'Égypte fait partie de ses priorités. Effectivement, une équipe technique se rendra au Caire prochainement afin de déterminer avec précision ses besoins. « Il y a un an, les dirigeants égyptiens nous ont dit que nos actions en Europe de l'Est pourraient servir à leur pays » se remémore Anthony Williams, le directeur des relations médias de la banque. « Nous avons cependant des conditions d'attribution très fermes en matière d'ouverture démocratique du pays qui n'aurait pas rendu cette possibilité évidente. La révolution a pourtant changé la donne. »
Sauf incident, le processus devrait être prochainement formellement ratifié dans chaque État membre, avec la nécessité d'une approbation du parlement dans la plupart des cas.
Voir : Le G8 débloque 38 mrds$ pour quatre pays du sud
