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François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France. (Photo Banque de France)
EUROPE. Les secteurs bancaires en Italie et au Portugal mettent à mal l’image du secteur bancaire européen selon François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France. « Il n’est pas normal que des difficultés localisées pèsent à ce point sur l’image d’ensemble du secteur » précise-t-il.
Pour lui, ces problèmes doivent être « traités vite, bien, définitivement ». La Banque de France cite notamment la fragilité des banques italiennes, dont BPMS (Monte dei Paschi di Siena), qui inquiètent les investisseurs. Mais aussi le sauvetage de plusieurs banques par le Portugal. L’Etat a dû participer à la recapitalisation de la banque Caixa geral de depositos à hauteur de 5 mrds€.
Pour compléter ce tableau, l’Autorité bancaire européenne fait état d’un taux de créances douteuses en Italie et au Portugal supérieur à celui des autres pays européens. 16,4% pour l’Italie, 20% pour le Portugal contre 4% en France et 2,7% en Allemagne.
François Villeroy de Galhau décrit ensuite la France comme le bon élève de l’Europe : « le secteur bancaire et assurantiel français est solide, un des plus solides d’Europe et du G7 ». Les banques françaises affichent un résultat net de 24,3 mrds € en 2016, supérieur de 3,1% par rapport à 2015. Les crédits accordés aux sociétés non financières ont augmenté de 4,9% et de 4,5% pour ceux accordés aux ménages.
Pour lui, ces problèmes doivent être « traités vite, bien, définitivement ». La Banque de France cite notamment la fragilité des banques italiennes, dont BPMS (Monte dei Paschi di Siena), qui inquiètent les investisseurs. Mais aussi le sauvetage de plusieurs banques par le Portugal. L’Etat a dû participer à la recapitalisation de la banque Caixa geral de depositos à hauteur de 5 mrds€.
Pour compléter ce tableau, l’Autorité bancaire européenne fait état d’un taux de créances douteuses en Italie et au Portugal supérieur à celui des autres pays européens. 16,4% pour l’Italie, 20% pour le Portugal contre 4% en France et 2,7% en Allemagne.
François Villeroy de Galhau décrit ensuite la France comme le bon élève de l’Europe : « le secteur bancaire et assurantiel français est solide, un des plus solides d’Europe et du G7 ». Les banques françaises affichent un résultat net de 24,3 mrds € en 2016, supérieur de 3,1% par rapport à 2015. Les crédits accordés aux sociétés non financières ont augmenté de 4,9% et de 4,5% pour ceux accordés aux ménages.