
La recapitalisation publique de la CAM correspond à une nationalisation de cette caisse d'épargne (photo : CAM)
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ESPAGNE. En validant le processus de recapitalisation des caisses d'épargne espagnoles, la Banque d'Espagne entérine le plan de sauvetage d'un secteur bancaire encore très fragilisé.
Concrètement, la Banque d’Espagne a approuvé le 14 avril 2011 la stratégie de redressement présentée par les treize entités bancaires du pays qui souffrent aujourd'hui d'une insuffisance de capital.
Quatre de ces entités ont choisi la voie de l'entrée en bourse pour lever des fonds privés leurs permettant d'atteindre les seuils de solvabilité nécessaires. Il s'agit de : Bankia, Banca Civica, Banco Mare Nostrum et Cajastur.
Trois caisses d'épargne profiteront par ailleurs des aides publiques, attribuées par l’État Espagnol via le FROB (Fonds de Restructuration Ordonnée Bancaire) : Novacaixagalicia, Unnim, Catalunya Caixa et CAM.
L’ensemble de ces caisses d'épargne recevront, au total, au moins 7,5 Mrd€, dont 2,8 Mrd€ uniquement pour la CAM, qui de fait sera nationalisée. Reste en suspend le cas de Caja España-Duero, qui doit résorber son déficit financier à la faveur de la fusion programmée avec Unicaja.
Toutes les recapitalisations programmées devront être réalisées avant le 30 septembre 2011. Mais avant cette échéance, presque toutes les entités bancaires espagnoles devront se soumettre au « stress test » de l'Union Européenne, en juin prochain.
D'ici là, les caisses d'épargne espagnols en sauront peut-être un peu plus sur les investissements possibles en provenance du Moyen-Orient et d'Asie, qui ne se sont toujours pas concrétisés. Dans le cas de la Chine, ces promesses ont même viré au quiproquo : le gouvernement espagnol a d'abord annoncé qu'un fonds chinois s'engageait à investir 6,1 Mrd€ dans les caisses d’épargne ibériques, avant de démentir cette information en prétextant « une erreur d'interprétation »
La Confédération Espagnole des Caisses d’Épargne a par ailleurs tiré le bilan chiffré de la restructuration du secteur entamée l'an dernier. Ce qui s'est traduit notamment par une baisse du chiffre d'affaires de 23% au cours des douze derniers mois et la fermeture de 4100 agences depuis le dernier trimestre 2010.
Concrètement, la Banque d’Espagne a approuvé le 14 avril 2011 la stratégie de redressement présentée par les treize entités bancaires du pays qui souffrent aujourd'hui d'une insuffisance de capital.
Quatre de ces entités ont choisi la voie de l'entrée en bourse pour lever des fonds privés leurs permettant d'atteindre les seuils de solvabilité nécessaires. Il s'agit de : Bankia, Banca Civica, Banco Mare Nostrum et Cajastur.
Trois caisses d'épargne profiteront par ailleurs des aides publiques, attribuées par l’État Espagnol via le FROB (Fonds de Restructuration Ordonnée Bancaire) : Novacaixagalicia, Unnim, Catalunya Caixa et CAM.
L’ensemble de ces caisses d'épargne recevront, au total, au moins 7,5 Mrd€, dont 2,8 Mrd€ uniquement pour la CAM, qui de fait sera nationalisée. Reste en suspend le cas de Caja España-Duero, qui doit résorber son déficit financier à la faveur de la fusion programmée avec Unicaja.
Toutes les recapitalisations programmées devront être réalisées avant le 30 septembre 2011. Mais avant cette échéance, presque toutes les entités bancaires espagnoles devront se soumettre au « stress test » de l'Union Européenne, en juin prochain.
D'ici là, les caisses d'épargne espagnols en sauront peut-être un peu plus sur les investissements possibles en provenance du Moyen-Orient et d'Asie, qui ne se sont toujours pas concrétisés. Dans le cas de la Chine, ces promesses ont même viré au quiproquo : le gouvernement espagnol a d'abord annoncé qu'un fonds chinois s'engageait à investir 6,1 Mrd€ dans les caisses d’épargne ibériques, avant de démentir cette information en prétextant « une erreur d'interprétation »
La Confédération Espagnole des Caisses d’Épargne a par ailleurs tiré le bilan chiffré de la restructuration du secteur entamée l'an dernier. Ce qui s'est traduit notamment par une baisse du chiffre d'affaires de 23% au cours des douze derniers mois et la fermeture de 4100 agences depuis le dernier trimestre 2010.