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TUNISIE. "Être sur place fait la différence ! Nous avons la volonté de renforcer notre présence en Tunisie en 2014." Ulrich H.Brunnhuber, directeur du bureau de la Banque européenne d'investissement (BEI) à Tunis depuis le 1er août 2013, dévoile à econostrum.info le recrutement en cours d'un second expert d'analyse de projets et d'un autre plus spécialisé sur la problématique des transports qui travaillera donc en amont. En 2015, d'autres spécialistes rejoindront l'équipe aujourd'hui composée de quatre permanents.
Le bureau de Tunis a été installé en 2004 avec un bilan positif en ce dixième anniversaire. "Nous finançons des projets en Tunisie depuis trente ans et restons à l'écoute car il existe une forte demande dans ce pays qui envoie des signaux très positifs. Nous travaillons sur beaucoup de projets. Il s'agit d'un pays essentiel pour nous " commente Ulrich H.Brunnhuber. Il constate ainsi que "le gouvernement saisit la fenêtre d'opportunités pour remettre le pays sur les rails. Le dialogue est plus aisé."
De 1979 à 2012, la BEI (avec la Facilité euro-méditerranéenne d'investissement et de partenariat depuis octobre 2002) aura accordé près de 4,6 mrds€ de financement à la Tunisie. Elle reste d'ailleurs le premier bailleur de fonds extérieur de la Tunisie. 33% de ces enveloppes de prêts concernent les transports et les télécommunications, 22% des lignes de crédit, 19% le secteur de l'énergie, 11% l'industrie et 9% l'eau et l'environnement. Le reste se réparti à égalité entre la santé et l'éducation, le développement urbain et le capital investissement (2% chacun). Enfin jusqu'à présent...
Car, depuis janvier 2011 et la révolution de Jasmin, la BEI a élargi son portefeuille en incluant dans ses financements les secteurs plus soft créant un impact direct sur la population. "Nous travaillons ainsi sur des projets de modernisation scolaire, sur la formation professionnelle, nous essayons d'identifier les secteurs qui touchent le plus visiblement les Tunisiens" explique Ulrich H.Brunnhuber. Un projet concernant l'éducation nationale devrait sortir avant l'été 2014 et cinq autres dossiers attendent leur agrément (routes, ports, énergies, eau...). "Nous recherchons une rentabilité économique et pas financière. Les projets doivent faire preuve d'une externalité positive sur l'emploi, c'est une valeur ajoutée. D'autant plus que la BEI a un rôle de catalyseur. Si nous y allons, d'autres iront !" poursuit le directeur du bureau de Tunis.
Le bureau de Tunis a été installé en 2004 avec un bilan positif en ce dixième anniversaire. "Nous finançons des projets en Tunisie depuis trente ans et restons à l'écoute car il existe une forte demande dans ce pays qui envoie des signaux très positifs. Nous travaillons sur beaucoup de projets. Il s'agit d'un pays essentiel pour nous " commente Ulrich H.Brunnhuber. Il constate ainsi que "le gouvernement saisit la fenêtre d'opportunités pour remettre le pays sur les rails. Le dialogue est plus aisé."
De 1979 à 2012, la BEI (avec la Facilité euro-méditerranéenne d'investissement et de partenariat depuis octobre 2002) aura accordé près de 4,6 mrds€ de financement à la Tunisie. Elle reste d'ailleurs le premier bailleur de fonds extérieur de la Tunisie. 33% de ces enveloppes de prêts concernent les transports et les télécommunications, 22% des lignes de crédit, 19% le secteur de l'énergie, 11% l'industrie et 9% l'eau et l'environnement. Le reste se réparti à égalité entre la santé et l'éducation, le développement urbain et le capital investissement (2% chacun). Enfin jusqu'à présent...
Car, depuis janvier 2011 et la révolution de Jasmin, la BEI a élargi son portefeuille en incluant dans ses financements les secteurs plus soft créant un impact direct sur la population. "Nous travaillons ainsi sur des projets de modernisation scolaire, sur la formation professionnelle, nous essayons d'identifier les secteurs qui touchent le plus visiblement les Tunisiens" explique Ulrich H.Brunnhuber. Un projet concernant l'éducation nationale devrait sortir avant l'été 2014 et cinq autres dossiers attendent leur agrément (routes, ports, énergies, eau...). "Nous recherchons une rentabilité économique et pas financière. Les projets doivent faire preuve d'une externalité positive sur l'emploi, c'est une valeur ajoutée. D'autant plus que la BEI a un rôle de catalyseur. Si nous y allons, d'autres iront !" poursuit le directeur du bureau de Tunis.

Ulrich H.Brunnhuber lors de sa présentation officielle à Tunis, avec à ses côtés Philippe de Fontaine Vive, vice-président de la BEI (photo BEI)
3 mrds d'opérations approuvées depuis la révolution
Entre 2011 et 2013, la BEI aura approuvé pour 3 mrds€ d'opérations à la Tunisie. En 2013, elle a approuvé cinq projets ou lignes de crédits en Tunisie pour un montant total de 480 M€ dont le financement de l'exploitation du gaz tunisien (paraphé en mars 2014). Sur la même année, elle a signé pour 94 M€ de prêts et aura décaissé 290 M€. Ulrich H.Brunnhuber entend d'ailleurs "accélérer les décaissements" en 2014.
Parmi les grands projets en cours figurent notamment l'extension du réseau d'assainissement des agglomérations urbaines et divers aménagements de gestion de l'eau pour réhabiliter le lac de Bizerte, ainsi que le financement de projets de développement économique et sociale de collectivités locales de plusieurs gouvernorats de l'intérieur du pays.
La BEI dispose également d'un bureau à Rabat. Tunis et Rabat sont supervisés par Javier Gutiérrez Degenève, chef de la division Maghreb pour la BEI. Une division qui regroupe trois pays (avec l'Algérie qui ne souhaite pas l'intervention de la BEI) et peut être quatre prochainement. "L'Union européenne va commencer à négocier un accord cadre avec les autorités libyennes. Nous devons être prêts le jour J." S'il n'existe à l'heure actuelle aucun calendrier, le bureau de Tunis devrait être amener à gérer le travail d'identification des projets libyens à financer.
Lire aussi : La BEI a approuvé 1,7 mrd€ de nouveaux financements avec les pays méditerranéens en 2013
Parmi les grands projets en cours figurent notamment l'extension du réseau d'assainissement des agglomérations urbaines et divers aménagements de gestion de l'eau pour réhabiliter le lac de Bizerte, ainsi que le financement de projets de développement économique et sociale de collectivités locales de plusieurs gouvernorats de l'intérieur du pays.
La BEI dispose également d'un bureau à Rabat. Tunis et Rabat sont supervisés par Javier Gutiérrez Degenève, chef de la division Maghreb pour la BEI. Une division qui regroupe trois pays (avec l'Algérie qui ne souhaite pas l'intervention de la BEI) et peut être quatre prochainement. "L'Union européenne va commencer à négocier un accord cadre avec les autorités libyennes. Nous devons être prêts le jour J." S'il n'existe à l'heure actuelle aucun calendrier, le bureau de Tunis devrait être amener à gérer le travail d'identification des projets libyens à financer.
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