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Les bailleurs de fonds intervenant dans les pays méditerranéens souhaitent inciter les jeunes à créer leurs entreprises et leur proposer d’autres choix que celui du fonctionnariat. Dans cet esprit, la Banque européenne d’investissement (BEI) et la Commission européenne mettent en place un mécanisme de capital risque pour les pays voisins du Sud.
La démarche vise à rassembler des moyens financiers publics et privés pour soutenir des fonds de capital investissement, de capital risque ainsi que des institutions de microfinance et de leur permettre ainsi d'intervenir auprès des petites et moyennes entreprises (PME) pour faciliter la création d'emplois privés.
L’Algérie, le Maroc, la Tunisie, l’Égypte, la Jordanie, le Liban et la Palestine sont concernés par ce mécanisme qui se décline en trois actions. D’une part, il permet d’abonder des fonds de capital investissement afin de leur permettre de prendre des participations dans le capital de PME. Les sociétés financières locales de taille modeste sont également visées, pour soutenir leur action et pallier leur manque d’accès aux capitaux internationaux.
D’autre part, la BEI et la Commission européenne investissent et prêtent des fonds aux institutions de microfinance, comme aux sociétés d’investissement en microfinance. Les banques, les coopératives de crédit ou les autres intermédiaires qui bénéficieront de cet apport devront le consacrer au développement des plus petites entreprises ainsi qu’aux projets des particuliers à faibles revenus.
Attirer des investisseurs privés
« Les banques du sud de la Méditerranée financent les institutions ou les grandes entreprises, mais ne prennent pas le risque de s’engager sur des projets portés par des PME », explique Christian Lopez-Baillo, directeur des placements de la BEI. « En entrant au capital de ces petites entreprises via des fonds d’investissement, nous leur permettons de se développer et d’accéder à des financements privés en rassurant les investisseurs ».
Sans mettre aucun secteur à l’écart, la priorité est donnée aux activités les plus créatrices d’emplois, notamment pour les jeunes , particulièrement touchés par le chômage dans les pays concernés par le programme. Les investissements doivent également être rentables : « Nous souhaitons sélectionner les projets afin qu’ils attirent des fonds privés et créent un effet levier », explique Christian Lopez-Baillo.
Le premier engagement de la BEI est attendu dans un fonds égyptien, d’ici trois à quatre mois. D’autres suivront sur d’autres fonds nationaux, comme les fonds multi-pays sectoriels ou généralistes. « Ce projets prennent du temps à se mettre en place, mais ils permettront sans aucun doute à ces fonds d’investissement de mieux travailler ensuite avec les petites entreprises », conclut le directeur.
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En partenariat avec la BEI