
Marion Hoenicke, chef de division opérations de prêts dans les pays voisins, et Laurent Nicolaï, chargé de prêts dans les pays voisins au siège de la BEI à Luxembourg (photo F.Dubessy)
MÉDITERRANÉE. "Nous voulons soutenir de la façon la plus large possible et sous tous ses aspects le secteur privé en Méditerranée." Marion Hoenicke, chef de division opérations de prêts dans les pays voisins à la Banque européenne d'investissement (BEI), travaille à renforcer les aides aux petites et moyennes entreprises et très petites entreprises. À sa disposition, une large palette d'option de financements : prêts, garanties, capital-investissement, mais également services de conseil.
"Soutien aux entreprises et financement des infrastructures vont ensemble. Le secteur privé a besoin d'infrastructures pour fonctionner" souligne-t-elle. Pour créer un environnement favorable à l'investissement et permettre au secteur privé de se développer, la BEI investit donc également dans l'énergie, les transports et les télécommunications, le capital humain et social, (hôpitaux, centres de recherche, logements sociaux...) et l'environnement. "Dans chaque ligne de crédit, nous abordons l'efficacité énergétique et le changement climatique" précise Marion Hoenicke.
La BEI accorde depuis plus de vingt ans des prêts au secteur privé sous la forme de prêts globaux assortis de conditions financières et de maturité très attractives. Au cours des dix-huit derniers mois, l'institution a ainsi accordé 500 M€ de prêts aux Pme.
"Soutien aux entreprises et financement des infrastructures vont ensemble. Le secteur privé a besoin d'infrastructures pour fonctionner" souligne-t-elle. Pour créer un environnement favorable à l'investissement et permettre au secteur privé de se développer, la BEI investit donc également dans l'énergie, les transports et les télécommunications, le capital humain et social, (hôpitaux, centres de recherche, logements sociaux...) et l'environnement. "Dans chaque ligne de crédit, nous abordons l'efficacité énergétique et le changement climatique" précise Marion Hoenicke.
La BEI accorde depuis plus de vingt ans des prêts au secteur privé sous la forme de prêts globaux assortis de conditions financières et de maturité très attractives. Au cours des dix-huit derniers mois, l'institution a ainsi accordé 500 M€ de prêts aux Pme.
Amener les Tpe de l'informel vers le formel
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En octobre 2015 à Luxembourg, la 15e conférence de la Femip (Facilité euroméditerranéenne d'investissement et de partenariat) décidait de renforcer l'innovation, l'entrepreneuriat et l'emploi dans le bassin méditerranéen.
"En Tunisie, le secteur bancaire a énormément besoin de liquidité ce qui facilite le développement de nos prêts intermédiaires aux banques. Au Maroc, ce secteur est plus structuré et la levée de fonds s'effectue de manière plus diversifiée" souligne Marion Hoenicke.
"Nos interventions dans la rive Sud de la Méditerranée privilégient un soutien approfondi aux Pme pour leur permettre un meilleur accès au financement bancaire. Avec nos prêts et nos conditions, nous incitons les banques tunisiennes à financer les Pme et les petits porteurs de projets" explique Laurent Nicolaï, chargé de prêts dans les pays voisins pour la BEI.
En septembre 2015, la Banque consacrait à Amen Bank et en partenariat avec le Réseau Entreprendre, une enveloppe de 50 M€ pour les Pme tunisiennes. "Nous apportons également avec ce partenariat un coaching, un encadrement et de bonnes conditions financières" indique-t-il. Dans ce pays, la BEI travaille actuellement sur une troisième et une quatrième ligne de crédit avec d'autres partenaires bancaires.
"Nous souhaiterions répliquer ce modèle au Maroc et peut-être au Liban avec le Réseau Entreprendre ou d'autres associations" révèlent Marion Hoenicke. "Cette approche contribue à l'inclusion financière de ces entreprises. En acceptant un crédit, les Tpe adhèrent à une charte de transparence et se conforment donc à des règles de bonnes pratiques. Cela permet d'amener les Tpe de l'informel vers le formel" commente Laurent Nicolaï.
"En Tunisie, le secteur bancaire a énormément besoin de liquidité ce qui facilite le développement de nos prêts intermédiaires aux banques. Au Maroc, ce secteur est plus structuré et la levée de fonds s'effectue de manière plus diversifiée" souligne Marion Hoenicke.
"Nos interventions dans la rive Sud de la Méditerranée privilégient un soutien approfondi aux Pme pour leur permettre un meilleur accès au financement bancaire. Avec nos prêts et nos conditions, nous incitons les banques tunisiennes à financer les Pme et les petits porteurs de projets" explique Laurent Nicolaï, chargé de prêts dans les pays voisins pour la BEI.
En septembre 2015, la Banque consacrait à Amen Bank et en partenariat avec le Réseau Entreprendre, une enveloppe de 50 M€ pour les Pme tunisiennes. "Nous apportons également avec ce partenariat un coaching, un encadrement et de bonnes conditions financières" indique-t-il. Dans ce pays, la BEI travaille actuellement sur une troisième et une quatrième ligne de crédit avec d'autres partenaires bancaires.
"Nous souhaiterions répliquer ce modèle au Maroc et peut-être au Liban avec le Réseau Entreprendre ou d'autres associations" révèlent Marion Hoenicke. "Cette approche contribue à l'inclusion financière de ces entreprises. En acceptant un crédit, les Tpe adhèrent à une charte de transparence et se conforment donc à des règles de bonnes pratiques. Cela permet d'amener les Tpe de l'informel vers le formel" commente Laurent Nicolaï.