
La Syrie cherche à répondre à une demande d'électricité intérieure croissante (photo DR)
EUROPE / SYRIE. La Banque européenne d'investissement (BEI) a accordé à la Syrie un prêt d'un montant de 275 M€ destiné à financer l'extension de la centrale électrique de Deir Ali.
Située à 25km au sud de Damas, Deir Ali est l'une des plus importantes centrales du pays.
Le projet porte sur "la construction et l'exploitation d'une seconde unité de production d'électricité à cycle combiné, alimentée au gaz naturel, d'une puissance de 750 MW", précise le descriptif du projet disponible sur le site de la BEI. Il sera réalisé par la Compagnie publique d'électricité syrienne (PEEGT), indique un communiqué diffusé par la délégation de l'Union européenne à Damas, ce lundi 19 janvier 2009.
Située à 25km au sud de Damas, Deir Ali est l'une des plus importantes centrales du pays.
Le projet porte sur "la construction et l'exploitation d'une seconde unité de production d'électricité à cycle combiné, alimentée au gaz naturel, d'une puissance de 750 MW", précise le descriptif du projet disponible sur le site de la BEI. Il sera réalisé par la Compagnie publique d'électricité syrienne (PEEGT), indique un communiqué diffusé par la délégation de l'Union européenne à Damas, ce lundi 19 janvier 2009.
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Augmenter les capacités de production
Cette seconde unité doit permettre de "répondre à la demande croissante d'électricité à un coût compétitif", dont on estime qu'elle nécessite la mise en service d'une nouvelle capacité de production de 5 500 MW au cours de la période 2008-2012. Elle permettra aussi d'"accroître le rendement énergétique du parc de production d'électricité de PEEGT en remplaçant les installations inefficaces qui fonctionnent au fioul".
Les incidences environnementales de cette nouvelle installation seront moindres par rapport à d'autres solutions basées sur l'utilisation de combustibles fossiles, avait relevé l'étude préalable réalisée à la demande de la BEI.
Le coût total du projet avait été estimé à 700 M€. Parmi les autres financeurs, figure notamment le Fonds arabe pour le développement économique et social (45 M de dinars koweitiens).
La BEI a déjà financé en partie la première tranche de la centrale de Deir Ali, actuellement en phase de démarrage, avec un prêt de 200 M€ accordé en 2004 au titre de la Facilité euro-méditerranéenne d'investissement et de partenariat (FEMIP).
Avec la construction de cette centrale, la Syrie s'est engagée dans la voie d'un abandon progressif du fioul pour produire son électricité, au profit du gaz, présent en quantité importante dans le par l'Europe en matière d'efficacité énergétique et de lutte contre le changement climatique, commente la BEI.
Les incidences environnementales de cette nouvelle installation seront moindres par rapport à d'autres solutions basées sur l'utilisation de combustibles fossiles, avait relevé l'étude préalable réalisée à la demande de la BEI.
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Avec la construction de cette centrale, la Syrie s'est engagée dans la voie d'un abandon progressif du fioul pour produire son électricité, au profit du gaz, présent en quantité importante dans le par l'Europe en matière d'efficacité énergétique et de lutte contre le changement climatique, commente la BEI.
1,3 Md€ de prêts depuis 2000
L'octroi du prêt a été annoncé lors d'une visite du vice-président de la BEI, Philippe de Fontaine Vive Curtaz, à Damas, lundi 19 et mardi 20 janvier 2009. Les discussions avec les responsables syriens ont porté sur "le financement de projets dans les secteurs de l'énergie électrique, l'environnement, la santé et le transport", rapporte l'agence de presse officielle syrienne Sana.
Il s'agit de la troisième opération signée par la BEI au profit du secteur de l'électricité en Syrie. Depuis 2000, la BEI a engagé en Syrie près d'1,3 Md€ sous la forme de prêts à long terme en faveur des secteurs public et privé.
L'attribution de ce prêt intervient alors qu'un nouvel accord d'association entre la Syrie et l'UE, prévoyant l'octroi d'aides financières en échange de réformes économiques, doit être signé courant 2009.
Les deux parties avaient conclu en 2004 un accord d'association jamais signé par les Etats membres de l'UE pour des raisons politiques.
Il s'agit de la troisième opération signée par la BEI au profit du secteur de l'électricité en Syrie. Depuis 2000, la BEI a engagé en Syrie près d'1,3 Md€ sous la forme de prêts à long terme en faveur des secteurs public et privé.
L'attribution de ce prêt intervient alors qu'un nouvel accord d'association entre la Syrie et l'UE, prévoyant l'octroi d'aides financières en échange de réformes économiques, doit être signé courant 2009.
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