
Román Escolano, vice-président de la BEI en charge des activités de la BEI au Maghreb lors de son intervention au 5e Forum Euromed Capital à Casablanca le 22 janvier 2016 (photo F.Dubessy)
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MAGHREB.
econostrum.info : Que retenez-vous du 5e Forum Euromed Capital et de la tendance du capital investissement en Méditerranée ?
Román Escolano : La présence sur cette manifestation de fonds européens, de fonds régionaux, et notamment Marocains, souligne l'intérêt que la région Méditerranée porte au capital investissement. Malgré les difficultés dues à la crise économique, les problèmes géo-politiques, le capital investissement progresse dans cette région. La Banque européenne d'investissement se tient prête à accompagner ces initiatives.
Quelle a été l'activité de la BEI au Maghreb en 2015 ?
R.E. : Nous avons connu une phase de transition en 2015. La BEI travaille dans un cadre financier pluriannuel. Nous avons terminé en 2014 un plan d'activités et nous en débutons un autre sur 2015-2017 avec une enveloppe de 300 M€ pour la région Méditerranée, surtout pour le Maroc.
Sur toute la rive Sud, nous avons réalisé 1,5 mrd€ d'engagements en 2015. Un chiffre dans la moyenne de notre activité dans la région. Vu la situation actuelle, ils 'agit d'un bon résultat. Il montre tout le potentiel de la Méditerranée en dépit de ses difficultés.
econostrum.info : Que retenez-vous du 5e Forum Euromed Capital et de la tendance du capital investissement en Méditerranée ?
Román Escolano : La présence sur cette manifestation de fonds européens, de fonds régionaux, et notamment Marocains, souligne l'intérêt que la région Méditerranée porte au capital investissement. Malgré les difficultés dues à la crise économique, les problèmes géo-politiques, le capital investissement progresse dans cette région. La Banque européenne d'investissement se tient prête à accompagner ces initiatives.
Quelle a été l'activité de la BEI au Maghreb en 2015 ?
R.E. : Nous avons connu une phase de transition en 2015. La BEI travaille dans un cadre financier pluriannuel. Nous avons terminé en 2014 un plan d'activités et nous en débutons un autre sur 2015-2017 avec une enveloppe de 300 M€ pour la région Méditerranée, surtout pour le Maroc.
Sur toute la rive Sud, nous avons réalisé 1,5 mrd€ d'engagements en 2015. Un chiffre dans la moyenne de notre activité dans la région. Vu la situation actuelle, ils 'agit d'un bon résultat. Il montre tout le potentiel de la Méditerranée en dépit de ses difficultés.
Prêt en Dirhams en 2016
Comment s'annonce 2016 ?
R.E. : Nous continuons à développer des fonds classiques comme le fonds InfraMed pour les infrastructures. Nous travaillons aussi sur d'autres secteurs. En 2016, nous concrétiserons plusieurs pistes. Il va s'agir d'une année intéressante pour la banque dans la région. La Tunisie va connaître une année de transition. Nous prévoyons de financer plusieurs grands projets, surtout dans l'énergie et en Égypte. Nous comptons toujours avec le Maroc. Ce pays dispose d'une stabilité, de projets de longue durée. J'ai d'ailleurs signé personnellement et récemment un projet sur l'assainissement de l'eau avec l'Onee (NLDR : Office national de l'électricité et de l'eau potable).
Au Maghreb, nous nous orientons également depuis peu sur le financement des Pme et les prêts en monnaies locales. Le premier prêt en Dirham sera signé au Maroc. 2016 verra le démarrage réel de cette activité, que nous sommes en train de structurer.
L'Algérie ne frappe toujours pas à la porte ?
R.E. : L'Algérie reste un pays historiquement lié à notre banque dans le secteur des grands projets et aussi de l'énergie, mais pas seulement. Nous discutons actuellement avec les autorités algériennes. Elles poursuivent jusqu'à présent une politique de non recours à l'endettement extérieur. Mais, il existe aujourd'hui une volonté des deux parties de changer les choses. Nous connaissons bien le pays et les interlocuteurs. Nous pouvons donc trouver un terrain d'entente sur un projet à la hauteur de la population, des attentes et de la superficie de l'Algérie.
Une signature semble donc envisageable en 2016 avec l'Algérie ?
R.E. : Nous restons en communication en permanence avec les autorités algériennes. Je pense que oui, nous pourrions voir un changement en 2016. Mais, la décision doit encore être actée des deux côtés.
Lire aussi : Román Escolano : "la BEI croit à la croissance du Maghreb et veut y contribuer en finançant les grands projets."
R.E. : Nous continuons à développer des fonds classiques comme le fonds InfraMed pour les infrastructures. Nous travaillons aussi sur d'autres secteurs. En 2016, nous concrétiserons plusieurs pistes. Il va s'agir d'une année intéressante pour la banque dans la région. La Tunisie va connaître une année de transition. Nous prévoyons de financer plusieurs grands projets, surtout dans l'énergie et en Égypte. Nous comptons toujours avec le Maroc. Ce pays dispose d'une stabilité, de projets de longue durée. J'ai d'ailleurs signé personnellement et récemment un projet sur l'assainissement de l'eau avec l'Onee (NLDR : Office national de l'électricité et de l'eau potable).
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Une signature semble donc envisageable en 2016 avec l'Algérie ?
R.E. : Nous restons en communication en permanence avec les autorités algériennes. Je pense que oui, nous pourrions voir un changement en 2016. Mais, la décision doit encore être actée des deux côtés.
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