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FRANCE. En octobre 2012, la Banque européenne d'investissement (BEI) accordait un prêt de 75 M€ pour le développement des véhicules électriques du groupe Bolloré. Cette somme complète une première enveloppe de 130 M€ allouée en janvier 2011 au groupe français pour la mise au point d'une nouvelle génération de batteries Lithium-Métal-Polymères (LMP). Ces batteries peuvent porter à plus de 250 km l'autonomie des véhicules électriques.
Les 75 M€ vont accompagner le développement et l'exploitation d'un service ouvert d'utilisation partagée de véhicules électriques dans la région Ile de France. Ces stations de recharge associées à des places de stationnements seront localisées aussi bien sur la voirie que dans les parkings publics. Bolloré travaille aussi sur la "mise en place de la technologie d’appui à des systèmes automatiques d’abonnement, de facturation, de recharge et de contrôle permettant de gérer en temps réel la clientèle et le parc automobile" souligne le constructeur. Dans le cadre de son projet Autolib, le groupe Bolloré dispose déjà de 1 750 véhicules électriques en circulation et de 710 stations.
Déjà, en janvier 2012, la BEI investissait à hauteur de 180 M€ dans le projet de batteries et moteurs pour véhicules électriques de Renault Electrification Technology R&D. Le constructeur français développe dans l'hexagone une nouvelle génération de batteries au lithium-ion. Elles permettront d'améliorer la compétitivité des véhicules électriques et par là même de favoriser leur développement sur le marché. Ce programme de recherche ambitionne de diminuer les émissions de CO2 et autres polluants nocifs avec une réduction potentielle de plus de 150 000 tonnes de CO2 par an par rapport aux véhicules équipés de moteurs conventionnels.
Réduire les consommation de carburant
Ces engagements s'appuient sur l'initiative européenne "une Europe économe en énergie", prévue par la stratégie Europe 2020. Elle doit faciliter la mise en place d’infrastructures nécessaires à l’appui des véhicules verts en général et de l’électromobilité en particulier.
En 2011, la BEI a financé l'innovation industrielle française à hauteur de 595 M€ (8,7 mrds € au niveau européen). En 2012, la tendance se poursuit donc.
En juin 2012, Volvo signait avec la BEI un prêt de 240 M€ pour ses activités RDI. Le constructeur de poids lourds cherche à diminuer la consommation de carburant des camions, autobus et gros engins de chantiers et leurs émissions de CO² et de NOx. Le projet vise également à améliorer leur rendement énergétique, à réduire les nuisances sonores, assurer une meilleure sécurité et à optimiser leur efficacité via des systèmes de transport intelligent. Des recherches réalisées principalement en France et en Suède.
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Article réalisé en partenariat avec la BEI