
La BEI, la Caisse d'Epargne et Créa-Sol se réjouissent d'un nouvel accord de financement en faveur du microcrédit (voir légende en bas de page, photo Astrid Jousset)
EUROPE / MÉDITERRANÉE. Les thèses de Mohammed Yunus sur la microfinance s'ancrent dans les pratiques de la Banque européenne d'investissement (BEI). Dans une de ses brochures consacrée au sujet, la BEI estime avoir historiquement compté dans la mise en place de solutions de financement pour les microentreprises, les PME et les groupes sociaux à faibles revenus.
Sur 61 mrds€ de prêts en 2011 pour 450 projets, l'institution financière octroyait 548 M€ au "financement de plus ou moins 60 projets intermédiaires ou liés à la microfinance", en Méditerranée et en Europe notamment. Depuis 2003, l'institution appuie la microfinance à hauteur de 881 M€.
Bien que la part des financements de la BEI pour la microfinance demeure limitée (0,9% de ses engagements), les effets positifs traversent les différentes régions du monde.
Prêts, participations en fonds propres, garanties, mais aussi fonds d’assistance technique, la banque européenne "soutient les opérations de microfinance sur ses propres moyens financiers et en recourant à d’autres sources de financement (...) en gérant des programmes au nom d’États membres de l’UE et de la Commission européenne".
Dans le bassin méditerranéen, la banque européenne représente le "troisième bailleur de microfinance" avec, depuis 2003, 22,2 M€ de financements directs à des instituts de microfinance : en Égypte (2 M€ à la Dakhalya Businessmen’s Association for Community Development), au Liban (1,5 M€ à Al Majmoua), en Syrie (2 M€ à la First Microfinance Institution) et en Tunisie notamment (4 M€ à l'ENDA Inter-Arabe).
Sur 61 mrds€ de prêts en 2011 pour 450 projets, l'institution financière octroyait 548 M€ au "financement de plus ou moins 60 projets intermédiaires ou liés à la microfinance", en Méditerranée et en Europe notamment. Depuis 2003, l'institution appuie la microfinance à hauteur de 881 M€.
Bien que la part des financements de la BEI pour la microfinance demeure limitée (0,9% de ses engagements), les effets positifs traversent les différentes régions du monde.
Prêts, participations en fonds propres, garanties, mais aussi fonds d’assistance technique, la banque européenne "soutient les opérations de microfinance sur ses propres moyens financiers et en recourant à d’autres sources de financement (...) en gérant des programmes au nom d’États membres de l’UE et de la Commission européenne".
Dans le bassin méditerranéen, la banque européenne représente le "troisième bailleur de microfinance" avec, depuis 2003, 22,2 M€ de financements directs à des instituts de microfinance : en Égypte (2 M€ à la Dakhalya Businessmen’s Association for Community Development), au Liban (1,5 M€ à Al Majmoua), en Syrie (2 M€ à la First Microfinance Institution) et en Tunisie notamment (4 M€ à l'ENDA Inter-Arabe).
La région PACA, en France, bénéficie de ces microcrédits

Marc Low, grâce aux crédits de Créa-Sol, a ouvert son cabinet RH, Connect RH, à Marseille (photo Astrid Jousset)
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En région PACA sur le sol français, le Fonds européen d’investissement annonçait, le 24 janvier 2013, le financement d’1 M€ en faveur de l’Institut de Microfinance (IMF), Créa-sol. Le dernier prêt de la BEI en faveur de l'institut a déjà permis, avec 1 M€, la création de 164 emplois pour 134 entreprises financées.
Si le projet doit être crédible, réalisable et rentable, Créa-Sol fait confiance aux créateurs d'entreprise majoritairement peu fortunés.
Jean-Luc Dulaurier victime d'un accident du travail dans une entreprise de nettoyage, a pu, grâce à un prêt de 3 000 €, potasser son idée de créer des trousses de secours en carton recyclé et recyclable. Grâce à la contraction d'un microcrédit, Marc Low, quant à lui, est en mesure de "sécuriser la trésorerie" de son cabinet RH "en cas de coup dur et dans un contexte économique délicat". Et Mamadou Konaté, a réalisé "ses rêves" en contractant un crédit qu'il n'a pas pu avoir auprès d'une banque ordinaire et créer ainsi sa propre ligne de vêtements de sport.
Ces nouvelles initiatives de la BEI pourraient calmer les remontrances de certaines ONG qui tancent la Banque de ne pas jouer assez son rôle de banque de développement et de ne soutenir que les grandes multinationales.
English version
Article réalisé en partenariat avec la BEI
Si le projet doit être crédible, réalisable et rentable, Créa-Sol fait confiance aux créateurs d'entreprise majoritairement peu fortunés.
Jean-Luc Dulaurier victime d'un accident du travail dans une entreprise de nettoyage, a pu, grâce à un prêt de 3 000 €, potasser son idée de créer des trousses de secours en carton recyclé et recyclable. Grâce à la contraction d'un microcrédit, Marc Low, quant à lui, est en mesure de "sécuriser la trésorerie" de son cabinet RH "en cas de coup dur et dans un contexte économique délicat". Et Mamadou Konaté, a réalisé "ses rêves" en contractant un crédit qu'il n'a pas pu avoir auprès d'une banque ordinaire et créer ainsi sa propre ligne de vêtements de sport.
Ces nouvelles initiatives de la BEI pourraient calmer les remontrances de certaines ONG qui tancent la Banque de ne pas jouer assez son rôle de banque de développement et de ne soutenir que les grandes multinationales.
English version
Article réalisé en partenariat avec la BEI
De gauche à droite : Pierre Mackiewicz, président du conseil caisse d'épargne Côte d'Azur et membre du conseil BPCE, Daniel Boccardi, président de Créa-Sol, Christian Fara, directeur général de Créa-Sol, Jacques Derégnaucourt, responsable du pôle finances de la CEPAC, Jean Claude Cette, président du conseil d'orientation et de surveillance de la caisse d'épargne Provence Alpes Corse, Phillipe de Fontaine Vive, vice-président de la BEI