
Werner Hoyer, président de la Banque européenne d'investissement, mise gros sur la recherche et l'innovation (photo F.Dubessy)
Voir aussi
-
Voltalia investit dans cinq nouvelles centrales solaires au Portugal
-
L'UE a débloqué 53,7 mrds€ pour aider ses pays partenaires à absorber les conséquences de la Covid-19
-
La Slovénie obtient 3,26 mrds€ de l'UE pour soutenir le développement durable de son économie
-
Aquila Clean Energy va investir 2 mrds€ dans les énergies renouvelables en Espagne et au Portugal
-
La taxation des bénéfices nés de l'inflation rencontre de plus en plus d'adeptes au sud de l'Europe
EUROPE. "Le groupe BEI a considérablement renforcé son soutien financier pour encourager la croissance et l'emploi en Europe en 2013." En présentant le bilan annuel de la Banque européenne d'investissement (BEI) qu'il préside mercredi 19 février 2014 à Bruxelles, Werner Hoyer a qualifié cette aide, 75 mrds€ d'engagement en 2013, de "soutien anticyclique robuste à l'économie."
En 2013, les financements de la banque luxembourgeoise affichent une hausse de 37% par rapport à 2012 avec des signatures significatives comme avec la Grèce pour un montant de 1 465 M€, ou encore le Portugal (970 M€), Chypre (250 M€) ou l'Irlande (680 M€). Mais aussi une activité forte en dehors des frontières de ses 28 États membres avec 7,7 mrds€ affectés à l'appui de projets..
Principales bénéficiaires de cette manne dans l'Union européenne, 230 000 PME et entreprises de taille intermédiaire ont reçu des enveloppes d'un total de 21,9 mrds€ (générant une mobilisation supérieure à 50 mrds€). Un record réalisé sous forme de 18,5 mrds€ de prêts de la BEI à l'appui des PME et des entreprises de taille intermédiaire et de 3,4 mrds€ apportés par le Fonds européen d'investissement (FEI), dont la BEI est actionnaire à 62,1% aux cotés de la Commission européenne (30%) et d’institutions financières privées et publiques (7,9%). Mieux, sa signature a permis de mobiliser un total de 50 mrds€ avec les partenaires financiers du secteur privé. Un effet de levier largement souligné par Werner Hoyer.
En 2013, les financements de la banque luxembourgeoise affichent une hausse de 37% par rapport à 2012 avec des signatures significatives comme avec la Grèce pour un montant de 1 465 M€, ou encore le Portugal (970 M€), Chypre (250 M€) ou l'Irlande (680 M€). Mais aussi une activité forte en dehors des frontières de ses 28 États membres avec 7,7 mrds€ affectés à l'appui de projets..
Principales bénéficiaires de cette manne dans l'Union européenne, 230 000 PME et entreprises de taille intermédiaire ont reçu des enveloppes d'un total de 21,9 mrds€ (générant une mobilisation supérieure à 50 mrds€). Un record réalisé sous forme de 18,5 mrds€ de prêts de la BEI à l'appui des PME et des entreprises de taille intermédiaire et de 3,4 mrds€ apportés par le Fonds européen d'investissement (FEI), dont la BEI est actionnaire à 62,1% aux cotés de la Commission européenne (30%) et d’institutions financières privées et publiques (7,9%). Mieux, sa signature a permis de mobiliser un total de 50 mrds€ avec les partenaires financiers du secteur privé. Un effet de levier largement souligné par Werner Hoyer.
Investir davantage dans la recherche et l'innovation
La BEI mise gros notamment sur la recherche et l'innovation avec une aide totale de 17,2 mrds€. Ainsi que sur l'action en faveur du climat (19 mrds€), le secteur des infrastructures stratégiques (15,9 mrds€) et l'emploi des jeunes (9,1 mrds€ en six mois pour un volume de prêts initial de 6 mrds€).
"L'investissement demeure inférieur aux niveaux d'avant la crise presque partout en Europe, ce qui entrave le potentiel de croissance des États membres. Nous perdons par ailleurs du terrain car des pays hors UE améliorent leur compétitivité en investissant beaucoup plus que l'UE et la plupart de ses États membres dans les technologies et dans l'innovation" regrette le président de la BEI.
Le programme pour 2014 est donc tout tracé comme il l'explique : "Nous devons investir davantage et en particulier dans la recherche, le développement et l'innovation ainsi que dans les infrastructures du XXI e siècle pour accroître notre compétitivité. Aujourd'hui, nous sommes encore en position de force pour le faire. Mais, si nous ne faisons pas les efforts nécessaires, nous irons au-devant de grandes difficultés au vu de la forte concurrence qui règne à l'échelle mondiale."
À la fin 2013, la BEI affichait un actif total de 512 mrds€ avec des fonds propres de 58 mrds€. Les prêts dépréciés ne concernent que 0,2% de son portefeuille.
Lire aussi : La BEI a approuvé 1,7 mrd€ de nouveaux financements avec les pays méditerranéens en 2013
"L'investissement demeure inférieur aux niveaux d'avant la crise presque partout en Europe, ce qui entrave le potentiel de croissance des États membres. Nous perdons par ailleurs du terrain car des pays hors UE améliorent leur compétitivité en investissant beaucoup plus que l'UE et la plupart de ses États membres dans les technologies et dans l'innovation" regrette le président de la BEI.
Le programme pour 2014 est donc tout tracé comme il l'explique : "Nous devons investir davantage et en particulier dans la recherche, le développement et l'innovation ainsi que dans les infrastructures du XXI e siècle pour accroître notre compétitivité. Aujourd'hui, nous sommes encore en position de force pour le faire. Mais, si nous ne faisons pas les efforts nécessaires, nous irons au-devant de grandes difficultés au vu de la forte concurrence qui règne à l'échelle mondiale."
À la fin 2013, la BEI affichait un actif total de 512 mrds€ avec des fonds propres de 58 mrds€. Les prêts dépréciés ne concernent que 0,2% de son portefeuille.
Lire aussi : La BEI a approuvé 1,7 mrd€ de nouveaux financements avec les pays méditerranéens en 2013