
Le Conseil des gouverneurs de la BCE devrait décider jeudi 2 juin de mesures qui représentent plusieurs centaines de millions d'euros d'économies pour la Grèce. Photo BCE.
Voir aussi
-
Voltalia investit dans cinq nouvelles centrales solaires au Portugal
-
La Commission européenne donne son feu vert aux aides d’État dans le domaine de l'hydrogène
-
Le Liban va pouvoir extraire son propre gaz naturel
-
Le champ gazier chypriote Aphrodite obtient des financements pour son premier forage
-
Le Premier ministre grec se dit prêt à "accueillir" l'armée turque
EUROPE / GRÈCE. Le Conseil des gouverneurs de la Banque centrale Européenne (BCE) devrait décider jeudi 2 juin 2016 d'accepter de nouveau les emprunts d'Etat grecs comme garantie apportée par les banques hellénique pour se refinancer.
Les établissements financiers pourront ainsi trouver des liquidités à un taux de 0 %, soit une économie pour les banques évaluée entre 150 et 450 M€. La BCE avait supprimé début 2015 cette dérogation, pour peser sur les négociations entre Athènes et ses créanciers, obligeant la banque centrale de Grèce à assumer seule cette charge. Cette facilité représente une dizaine de milliards d'euros d'emprunts.
La Grèce pourrait également bénéficier du bras de fer que se livrent depuis déjà plusieurs mois le Fonds monétaire International et l'Europe. Le 25 mai 2016, les ministres des Finances de la zone euro tombaient d'accord pour débloquer, en échange d'un certain nombre de réformes et de mesures d'austérité prise par la Grèce, 10,3 mrds € de prêts dans le cadre du troisième plan d'aide à la Grèce (juillet 2015). L'accord prévoit, comme le demandait le FMI, l'étalement du remboursement de la dette grecque et une baisse des taux d'intérêt. Mais il reste très vague.
Les établissements financiers pourront ainsi trouver des liquidités à un taux de 0 %, soit une économie pour les banques évaluée entre 150 et 450 M€. La BCE avait supprimé début 2015 cette dérogation, pour peser sur les négociations entre Athènes et ses créanciers, obligeant la banque centrale de Grèce à assumer seule cette charge. Cette facilité représente une dizaine de milliards d'euros d'emprunts.
La Grèce pourrait également bénéficier du bras de fer que se livrent depuis déjà plusieurs mois le Fonds monétaire International et l'Europe. Le 25 mai 2016, les ministres des Finances de la zone euro tombaient d'accord pour débloquer, en échange d'un certain nombre de réformes et de mesures d'austérité prise par la Grèce, 10,3 mrds € de prêts dans le cadre du troisième plan d'aide à la Grèce (juillet 2015). L'accord prévoit, comme le demandait le FMI, l'étalement du remboursement de la dette grecque et une baisse des taux d'intérêt. Mais il reste très vague.

Le FMI veut contraindre les européens à alléger la dette greque. Logo FMI
Le FMI veut contraindre l'Europe à rendre la dette grecque soutenable
Le FMI estime que l'Europe n'est pas allée assez loin et que la Grèce n'a aucune chance de sortir du gouffre sans un effort plus conséquent de ses créanciers, avec notamment un gel du remboursement de la dette jusqu'en 2040. Ses responsables affirment donc qu'ils ne participeront pas au tour de table nécessaire pour prêter 10 mrds € à la Grèce si les choses restent en l'état.
L'Europe devra débourser seule 10 mrds € ou préciser les conditions de réaménagement de la dette grecque.
La Grèce doit actuellement 14,6 mrds € au FMI.
Lire aussi :Le FMI et l'Europe s'affrontent sur l'étalement de la dette grecque
L'Europe devra débourser seule 10 mrds € ou préciser les conditions de réaménagement de la dette grecque.
La Grèce doit actuellement 14,6 mrds € au FMI.
Lire aussi :Le FMI et l'Europe s'affrontent sur l'étalement de la dette grecque