AFRIQUE. La croissance économique a ralenti en 2016 en Afrique avec une progression de seulement 2,2%. En cause, le recul des cours mondiaux des matières premières, des conditions climatiques défavorables pour l'agriculture et une reprise mondiale faible. Mais elle devrait retrouver sa tendance à la hausse avec 3,4% en 2017 et 4,3% en 2018.
C'est l'un des enseignements de l'édition 2017 du rapport "Perspectives économiques en Afrique". Publié lundi 22 mai 2017 par la Banque africaine de développement (BAD), ce rapport insiste sur le fait que la croissance de l'Afrique repose de plus en plus sur des facteurs intérieurs. Ceci rejaillit d'ailleurs sur le développement humain puisque dix-huit pays africains ont atteint un développement humain moyen ou élevé en 2015. D'où le plaidoyer de la banque pour "libérer le potentiel des entrepreneurs africains comme pré-requis pour accélérer la transformation industrielle du continent". La BAD suggère aux gouvernements africains de "miser davantage sur les entrepreneurs africains pour industrialiser leurs économies".
Les investissements directs étrangers (IDE) ont atteint 56,5 mrds$ en 2016 et devraient s'élever à 57 mrds$ en 2017. Le rapport montre une diversification de ces IDE. Très concentrés sur les ressources naturelles par le passé, ils tendent à s'intéresser désormais également au bâtiment, aux services financiers, aux industries manufacturières, aux transports, à l'électricité et aux technologies de l'information et de la communication. " Les économies africaines ne peuvent pas se permettre de rater la prochaine étape de la transformation de leur production. Les entrepreneurs doivent être des acteurs de premier plan de la quatrième révolution industrielle en Afrique ", affirme le directeur du Centre de développement de l’OCDE et conseiller spécial auprès du Secrétaire général de l’Organisation sur les questions de développement, Mario Pezzini.
C'est l'un des enseignements de l'édition 2017 du rapport "Perspectives économiques en Afrique". Publié lundi 22 mai 2017 par la Banque africaine de développement (BAD), ce rapport insiste sur le fait que la croissance de l'Afrique repose de plus en plus sur des facteurs intérieurs. Ceci rejaillit d'ailleurs sur le développement humain puisque dix-huit pays africains ont atteint un développement humain moyen ou élevé en 2015. D'où le plaidoyer de la banque pour "libérer le potentiel des entrepreneurs africains comme pré-requis pour accélérer la transformation industrielle du continent". La BAD suggère aux gouvernements africains de "miser davantage sur les entrepreneurs africains pour industrialiser leurs économies".
Les investissements directs étrangers (IDE) ont atteint 56,5 mrds$ en 2016 et devraient s'élever à 57 mrds$ en 2017. Le rapport montre une diversification de ces IDE. Très concentrés sur les ressources naturelles par le passé, ils tendent à s'intéresser désormais également au bâtiment, aux services financiers, aux industries manufacturières, aux transports, à l'électricité et aux technologies de l'information et de la communication. " Les économies africaines ne peuvent pas se permettre de rater la prochaine étape de la transformation de leur production. Les entrepreneurs doivent être des acteurs de premier plan de la quatrième révolution industrielle en Afrique ", affirme le directeur du Centre de développement de l’OCDE et conseiller spécial auprès du Secrétaire général de l’Organisation sur les questions de développement, Mario Pezzini.
L'Afrique doit rendre sa croissance plus inclusive
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"Bien que les vents contraires de ces deux dernières années semblent avoir altéré la belle histoire d’une « Afrique qui monte », nous sommes convaincus que le continent continue de faire preuve de résilience, avec une croissance continue des économies non-dépendantes des matières premières ", commente Abebe Shimeles, directeur par intérim du Département de la politique macroéconomique, de la prospective et de la recherche à la BAD. " Avec un secteur privé dynamique, un esprit d’entreprise largement répandu et des ressources abondantes, l’Afrique a les moyens d’accélérer sa croissance et de la rendre plus inclusive encore ", précise-t-il.
Reste que les inégalités persistent sur le continent. 54% de la population de quarante-six pays africains se trouve toujours "piégée dans une pauvreté à multiples dimensions - santé, éducation et niveau de vie", indique le rapport. La BAD souligne que "les revendications portant sur de meilleures opportunités d’emploi sont la raison principale pour laquelle se poursuivent les protestations civiles, ayant motivé un tiers de toutes les manifestations publiques entre 2014 et 2016 – une proportion qu’il convient toutefois de replacer dans le contexte d’une diminution du niveau des troubles sociaux. Avec une population active qui devrait augmenter de 910 millions entre 2010 et 2050, la création d’emplois en plus grand nombre et de meilleure qualité reste un défi majeur pour les décideurs africains".
Voir le rapport 2017 de la BAD sur les perspectives économiques en Afrique
Reste que les inégalités persistent sur le continent. 54% de la population de quarante-six pays africains se trouve toujours "piégée dans une pauvreté à multiples dimensions - santé, éducation et niveau de vie", indique le rapport. La BAD souligne que "les revendications portant sur de meilleures opportunités d’emploi sont la raison principale pour laquelle se poursuivent les protestations civiles, ayant motivé un tiers de toutes les manifestations publiques entre 2014 et 2016 – une proportion qu’il convient toutefois de replacer dans le contexte d’une diminution du niveau des troubles sociaux. Avec une population active qui devrait augmenter de 910 millions entre 2010 et 2050, la création d’emplois en plus grand nombre et de meilleure qualité reste un défi majeur pour les décideurs africains".
Voir le rapport 2017 de la BAD sur les perspectives économiques en Afrique