
Le Président Erdogan augmente ses pouvoirs (photo : gouvernement turc)
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TURQUIE. Au vingtième jour de la longue marche organisée par l’opposition vise à relier Ankara à Istanbul (450 km) pour protester contre la dérive autocratique du pouvoir et l’incarcération d’un député du parti kémaliste, kemal Kiliçdaroglu indique qu'il dépose un recours devant le Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH). Le chef de file du parti de l’opposition turque (CHP - Parti républicain du peuple) proteste, mardi 4 juillet 2017 contre le référendum du 16 avril 2017 lancé par Recep Tayyip Erdogan. Les résultats de ce scrutin ont donné une faible majorité (51,4%) au Président turc pour conduire sa réforme constitutionnelle augmentant encore plus sa main-mise sur le pays.
« La décision de l'YSK a rendu ce référendum illégitime. Nous saisissons la Cour européenne des droits de l’homme », précisait Kemal Kiliçdaroglu au premier rang des marcheurs. L’YSK, Haut-conseil électoral turc, aurait accepté des bulletins sans tampon officiel lors de ce référendum. Il avait, le 19 avril 2017, refusé le recours effectué par l'opposition contestant le scrutin.
A son tour, le 25 avril 2017, le Conseil d'Etat turc rejetait la demande d'annulation de l'opposition.
Une mission commune d'observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) et du conseil de l'Europe considérait également à l'issue du vote qu'il n'avait pas été "à la hauteur des critères européens...Les conditions inéquitables favorisant le camp du oui". Fin juin 2017, la Commission des Affaires étrangères du Parlement européen exigeait le gel des négociations d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne si la nouvelle constitution, issue du référendum, entrait en vigueur.
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