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Charles Revet : C’est une bonne chose ! L’offre qui émanait du précédent cahier des charges était disproportionnée à certains moments de l’année et induisait des surcoûts importants pour la Collectivité. Il fallait réajuster le cahier des charges afin qu’il corresponde aux prestations nécessaires à une bonne desserte de la Corse. Les trafics entre l’hiver et l’été ne sont pas comparables. Le service en cargo-mixte constitue une réponse appropriée afin d’éviter une dérive des coûts.
Le montant de l’enveloppe allouée par l’Etat à la desserte de la Corse n’a pas été révisé depuis 2009. Comment expliquez-vous cela ?
C.R : C’est plutôt au ministère qu’il faut poser la question ! Une chose demeure sûre, l’état doit réduire la voilure. Et les montants actuellement accordés restent importants.
Aux élus corses de déterminer s’il est préférable de gérer en direct.
C.R : C’est l’option que nous avions choisie pour la ligne entre Dieppe et Newhaven. J’étais à l’époque président du Conseil général de la Seine-Maritime et nous avions alors fait appel à un navire de Corsica Ferries. Soit la Collectivité choisit de gérer directement, soit elle confie le service en délégation. Aux élus corses de déterminer s’il est préférable de gérer en direct. La délégation de service présente l’avantage de ne pas interrompre le service. Cela permet de sécuriser les trafics.
L’Office des transports de la Corse impose désormais un « service social et solidaire ». Ne fallait-il pas l’inclure dans la loi sur le service minimum dans les transports ?
C.R. : La loi n’englobe que le service minimum dans les transports ferroviaires dans l’Hexagone. J’aurais souhaité aller plus loin. Nous ne sommes pas contre le droit de grève mais il faut l’encadrer de manière à ne pas bloquer les échanges avec la Corse.
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