
Recep Tayyip Erdogan aurait convaincu Donald Trump pour son intervention contre les Kurdes de l'YPG (photo : UE/A.Altan)
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SYRIE / TURQUIE. Le seul éventuel frein à une nouvelle intervention turque sur le sol syrien vient-il d'être levé ? C'est en tout cas ce qu'indique Recep Tayyip Erdogan en affirmant, lundi 17 décembre 2018, avoir le feu vert de Donald Trump.
Le président turc avait réitéré, mercredi 12 décembre 2018, ses menaces d'opération contre les Kurdes des Unités de protection du peuple (YPG) basés à l'Est de l'Euphrate en Syrie, parlant d'un lancement d'une offensive dans les prochains jours.
Cette organisation est jugée comme terroriste par Ankara mais pas par les Américains qui les soutiennent sur le terrain, avec 2 000 soldats, dans leur combat contre Daech. Depuis quelques semaines, ils installent d'ailleurs, au grand dam de la Turquie, des postes d'observation pour éviter des combats entre Turcs et Kurdes. Le porte-parole du Pentagone, Sean Robertson, avait alors prévenu : "une action militaire unilatérale dans une zone où du personnel américain pourrait être présent, est très inquiétante (...) Nous considérerions une telle action comme inacceptable."
Le président turc avait réitéré, mercredi 12 décembre 2018, ses menaces d'opération contre les Kurdes des Unités de protection du peuple (YPG) basés à l'Est de l'Euphrate en Syrie, parlant d'un lancement d'une offensive dans les prochains jours.
Cette organisation est jugée comme terroriste par Ankara mais pas par les Américains qui les soutiennent sur le terrain, avec 2 000 soldats, dans leur combat contre Daech. Depuis quelques semaines, ils installent d'ailleurs, au grand dam de la Turquie, des postes d'observation pour éviter des combats entre Turcs et Kurdes. Le porte-parole du Pentagone, Sean Robertson, avait alors prévenu : "une action militaire unilatérale dans une zone où du personnel américain pourrait être présent, est très inquiétante (...) Nous considérerions une telle action comme inacceptable."
La Turquie veut se débarasser des Kurdes de l'YPG
Il semble, à en croire Recep Tayyip Erdogan que l'obstacle américain s'efface. "Daech n’est plus en Syrie, elle sert de prétexte. Nous ne permettrons pas qu’y soit créé un couloir terroriste. Nous avons mené trois opérations en Syrie, le temps est venu de celle à l’est de l’Euphrate. Nous l’avons annoncée officiellement, en avons parlé au téléphone avec Trump et avons reçu une réponse positive. Je m’adresse à ceux qui protègent les terroristes à l’est de l’Euphrate: vous commettez une erreur, arrêtez !", lançait le président turc au cours d’un meeting à Konya, au centre du pays. Les deux chefs d'Etat auraient discuté, vendredi 14 décembre 2018 lors d'un entretien téléphonique, de leur coopération en Syrie. Pour l'instant, Washington ne confirme pas cette information.
"Nous pouvons entamer les opérations sur le sol syrien le long des 500 kilomètres de notre frontière à tout moment et sans nuire aux militaires américains (...) S'ils (ndlr : les Kurdes du YPG) ne s'en vont pas, nous allons nous en débarrasser", poursuit Recep Tayyip Erdogan.
A noter que le gouvernement syrien a plusieurs fois dénoncé les interventions turques en Syrie et appelé, en septembre 2018 à la tribune de l'Onu, les forces armées étrangères non invitées sur son sol à partir (dont la coalition internationale menée par les Américains et la Turquie).
"Nous pouvons entamer les opérations sur le sol syrien le long des 500 kilomètres de notre frontière à tout moment et sans nuire aux militaires américains (...) S'ils (ndlr : les Kurdes du YPG) ne s'en vont pas, nous allons nous en débarrasser", poursuit Recep Tayyip Erdogan.
A noter que le gouvernement syrien a plusieurs fois dénoncé les interventions turques en Syrie et appelé, en septembre 2018 à la tribune de l'Onu, les forces armées étrangères non invitées sur son sol à partir (dont la coalition internationale menée par les Américains et la Turquie).