
Chaine de montage de PC sur le site de Mohamedia (photo DBM Maroc)
Voir aussi
-
Israël se prononce pour la solution à deux États pour régler son conflit avec la Palestine
-
Voltalia investit dans cinq nouvelles centrales solaires au Portugal
-
HOMERe France et l'IECD s'allient pour faciliter l'employabilité des jeunes Libanais
-
Abdoulaye Bathily devient le nouvel envoyé spécial du secrétaire général de l'Onu en Libye
-
L'Algérie demande des négociations directes entre le Maroc et le Front Polisario
MAROC. Avec la crise, le projet d’introduction en bourse de Casablanca, en 2009, de l’intégrateur DBM Maroc, fabriquant de la marque de PC et portable Accent, a été reporté.
Pour autant, la société marocaine "se sent un peu à l’abri, sous le parapluie de l’Etat marocain, grâce à plusieurs projets, dans le secteur de l’éducation notamment ", confie Karim Mazouzi, son directeur.
Au Maroc, DBM est au coude à coude avec HP pour les PC, avec des ordinateurs environ 20% moins chers. "Nous sommes meilleurs avec les particuliers. Notre concurrent gagne, lui, davantage d’appels d’offres avec les administrations", indique t-il.
Pour marquer des points face à la concurrence, DBM s’appuie sur un réseau d’une douzaine de centres de services après-vente, qui assurent notamment la commercialisation des pièces détachées.
L’intégrateur marocain est par ailleurs le seul à proposer des claviers arabe-français.
Pour autant, la société marocaine "se sent un peu à l’abri, sous le parapluie de l’Etat marocain, grâce à plusieurs projets, dans le secteur de l’éducation notamment ", confie Karim Mazouzi, son directeur.
Au Maroc, DBM est au coude à coude avec HP pour les PC, avec des ordinateurs environ 20% moins chers. "Nous sommes meilleurs avec les particuliers. Notre concurrent gagne, lui, davantage d’appels d’offres avec les administrations", indique t-il.
Pour marquer des points face à la concurrence, DBM s’appuie sur un réseau d’une douzaine de centres de services après-vente, qui assurent notamment la commercialisation des pièces détachées.
L’intégrateur marocain est par ailleurs le seul à proposer des claviers arabe-français.
Des places à prendre

Ordinateur PC Accent (photo DBM Maroc)
En 2008, DBM a enregistré un chiffre d’affaires global de 200 M de dirhams et table sur 250 M en 2009.
Depuis la création de la marque Accent en 2000, DBM Maroc, qui fabrique environ 20 000 ordinateurs par an, connait une croissance de 25% en moyenne chaque année.
A l’export, qui représente environ un tiers du chiffre d’affaires, l’activité est en stand by avec la France. Quelques 9 000 machines ont été écoulées en France en 2008, à des prix compris entre 250 et 400 euros.
Les ordinateurs de la marque Accent sont commercialisés via des sites marchands sur internet, tels Rue Du Commerce ou Cdiscount.
Dans une période où les entreprises sont dans une logique de baisse des prix et avec la disparition progressive des intégrateurs en France, DBM Maroc ambitionne de devenir un sous-traitant pour le marché français.
Le match se joue entre le coût de la main d’œuvre en France et les délais de réactivité au Maroc.
DBM exporte aussi vers l’Afrique, en particulier au Sénégal, en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso, mais non sans mal. "Les grossistes et entreprises partenaires ne sont pas bien structurés, fonctionnent au coup par coup, et n’ont pas de plans d’action à long terme", estime le directeur de DBM.
Depuis la création de la marque Accent en 2000, DBM Maroc, qui fabrique environ 20 000 ordinateurs par an, connait une croissance de 25% en moyenne chaque année.
A l’export, qui représente environ un tiers du chiffre d’affaires, l’activité est en stand by avec la France. Quelques 9 000 machines ont été écoulées en France en 2008, à des prix compris entre 250 et 400 euros.
Les ordinateurs de la marque Accent sont commercialisés via des sites marchands sur internet, tels Rue Du Commerce ou Cdiscount.
Dans une période où les entreprises sont dans une logique de baisse des prix et avec la disparition progressive des intégrateurs en France, DBM Maroc ambitionne de devenir un sous-traitant pour le marché français.
Le match se joue entre le coût de la main d’œuvre en France et les délais de réactivité au Maroc.
DBM exporte aussi vers l’Afrique, en particulier au Sénégal, en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso, mais non sans mal. "Les grossistes et entreprises partenaires ne sont pas bien structurés, fonctionnent au coup par coup, et n’ont pas de plans d’action à long terme", estime le directeur de DBM.