
Avec NextGenerationEU, la Commission européenne aide les États membres à se relever des conséquences économiques de la Covid-19 (photo: Commission européenne)
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UE. La Commission européenne a émis, jeudi 12 mai 2022, 9 mrds€ supplémentaires dans le cadre d'une opération en deux tranches menée au titre de l'instrument de relance NextGenerationEU. Il s'agit de la quatrième syndication obligataire de l'année.
Cet instrument temporaire a été proposé fin mai 2020 par la Commission européenne, adopté en juillet 2020 et adossé au cadre financier pluriannuel 2021-2027 en novembre 2020 par le Parlement européen et le Conseil européen. Il vise à aider les États membres de l'Union européenne (UE) à se relever des conséquences de la pandémie de Covid-19 sur leurs économies avec l'ambition fortement affichée de construire une Europe plus verte, plus numérique et plus résiliente.
"Cette opération porte sur une nouvelle obligation à trois ans d'un montant de 6 mrds € arrivant à échéance le 4 juillet 2025 et sur un abondement de 3 mrds € d'une obligation à trente ans existante, arrivant à échéance le 6 juillet 2051", précise la Commission européenne. Elle constitue la première obligation à trois ans émise par la Commission dans le cadre de sa stratégie de financement diversifiée et permet donc à l'institution de disposer désormais de tout le spectre des échéances de maturité, à savoir de trois à trente ans.
Cet instrument temporaire a été proposé fin mai 2020 par la Commission européenne, adopté en juillet 2020 et adossé au cadre financier pluriannuel 2021-2027 en novembre 2020 par le Parlement européen et le Conseil européen. Il vise à aider les États membres de l'Union européenne (UE) à se relever des conséquences de la pandémie de Covid-19 sur leurs économies avec l'ambition fortement affichée de construire une Europe plus verte, plus numérique et plus résiliente.
"Cette opération porte sur une nouvelle obligation à trois ans d'un montant de 6 mrds € arrivant à échéance le 4 juillet 2025 et sur un abondement de 3 mrds € d'une obligation à trente ans existante, arrivant à échéance le 6 juillet 2051", précise la Commission européenne. Elle constitue la première obligation à trois ans émise par la Commission dans le cadre de sa stratégie de financement diversifiée et permet donc à l'institution de disposer désormais de tout le spectre des échéances de maturité, à savoir de trois à trente ans.
Sursouscrit à plus de seize fois
La levée a été sursouscrite plus de seize fois pour les obligations à trente ans avec des offres dépassant les 48 mrds€ et plus de neuf fois pour celles à trois ans (carnet d'ordres au-delà des 56 mrds€). Elle devient donc la plus sursouscrite à ce jour de NextGenerationEU. "Le fait que l'opération de ce jour se soit bien déroulée constitue une nouvelle preuve de l'intérêt que suscite l'UE en tant qu'émetteur, même sur des marchés volatils. Les fonds levés continuent de servir les citoyens, les entreprises et les collectivités de l'UE, soutenant ainsi la reprise et la résilience en Europe", commente Johannes Hahn, commissaire européen chargé du budget de l'administration.
Ce sont les gestionnaires de fonds (34% du total), les banques centrales et institutions officielles (31%), les trésorerie des banques (18%), les assurances et les fonds de pension (11%) qui ont le plus souscrit à la nouvelle obligation sur trois ans. Les demandeurs satisfaits provenaient principalement des pays du Nord de l'Europe: 29% du Royaume-Uni, 14% des pays nordiques et 9% d'Allemagne. Suivent la France, l'Italie et la région Moyen-Orient-Afrique, avec une part de 7% chacun.
Pour l'obligation à trente ans, les assurances et fonds de pension (28%) , les gestionnaires de fonds (24%), les trésoreries des banques (24%) ainsi que les banques centrales et institutions officielles (14%) arrivent en tête. Là encore, ce sont les pays du Nord qui ont le plus souscrits: 18% pour les pays nordiques, 13% pour le Benelux et 12% pour le Royaume-Uni.
Dans le cadre de son programme NextGenerationEU, la Commission européenne a émis à ce jour 111 mrds€ de financement à long terme (40 mrds€ depuis janvier 2022) dont 23 mrds€ sous la forme d'obligations vertes. Elle prévoit d'emprunter environ 800 mrds€ sur les marchés des capitaux d'ici à la fin de 2026. Jusqu'à 723,8 mrds€ seront mis à disposition dans le cadre de la facilité pour la reprise et la résilience et 83,1 mds€ seront destinés à soutenir des programmes clefs de l'UE.
Ce sont les gestionnaires de fonds (34% du total), les banques centrales et institutions officielles (31%), les trésorerie des banques (18%), les assurances et les fonds de pension (11%) qui ont le plus souscrit à la nouvelle obligation sur trois ans. Les demandeurs satisfaits provenaient principalement des pays du Nord de l'Europe: 29% du Royaume-Uni, 14% des pays nordiques et 9% d'Allemagne. Suivent la France, l'Italie et la région Moyen-Orient-Afrique, avec une part de 7% chacun.
Pour l'obligation à trente ans, les assurances et fonds de pension (28%) , les gestionnaires de fonds (24%), les trésoreries des banques (24%) ainsi que les banques centrales et institutions officielles (14%) arrivent en tête. Là encore, ce sont les pays du Nord qui ont le plus souscrits: 18% pour les pays nordiques, 13% pour le Benelux et 12% pour le Royaume-Uni.
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