
Clemens Fuest est peu confiant sur le maintien de l'Italie dans la zone euro (photo UE/Jacquemart)
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ITALIE. Selon le président de l'institut économique allemand Ifo, "le niveau de vie en Italie n'a pas varié depuis l'an 2000. Si cela ne change pas, les Italiens finiront par se dire : "Nous ne voulons plus de la zone euro.""
Cette déclaration de Clemens Fuest au quotidien allemand Tagesspiegel s'accompagne d'un avertissement. Les députés allemands ne devraient pas, selon lui, voter un plan d'aide financier pour l'Italie car, il aurait des conséquences sur les contribuables allemands dont le Parlement "ignorerait l'ampleur et qu'il ne pourrait pas contrôler."' Une affirmation qui se révèle comme pure spéculation, puisque le gouvernement italien n'a pas encore demandé un tel plan de sauvetage à l'Europe.
Reste que le Parlement italien vient d'accorder jusqu'à 20 mrds€ pour sauver ses banques en grandes difficultés et surtout, la plus veille du monde, la Banca Monte dei Paschi di Siena. La Banque centrale européenne (BCE) a évalué à 8,8 mrds€ les besoins de recapitalisation de cette banque.
L'institut national italien des statistiques (Istat) vient de revoir à la baisse la croissance du pays pour l'année 2016. Les prévisions déjà passées de 1,5% à 1,1% en juin 2016 tombent à 0,8%. Et à 0,9% pour 2017 contre 1,2% prévu début juin.
Cette déclaration de Clemens Fuest au quotidien allemand Tagesspiegel s'accompagne d'un avertissement. Les députés allemands ne devraient pas, selon lui, voter un plan d'aide financier pour l'Italie car, il aurait des conséquences sur les contribuables allemands dont le Parlement "ignorerait l'ampleur et qu'il ne pourrait pas contrôler."' Une affirmation qui se révèle comme pure spéculation, puisque le gouvernement italien n'a pas encore demandé un tel plan de sauvetage à l'Europe.
Reste que le Parlement italien vient d'accorder jusqu'à 20 mrds€ pour sauver ses banques en grandes difficultés et surtout, la plus veille du monde, la Banca Monte dei Paschi di Siena. La Banque centrale européenne (BCE) a évalué à 8,8 mrds€ les besoins de recapitalisation de cette banque.
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