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MAGHREB / EUROPE. L'institut Thomas More vient de rendre public le 7 avril 2010 un rapport intitulé "Pour une sécurité durable au Maghreb" dans lequel il tente de trouver des pistes pour favoriser la création d'une zone de libre échange.
Pour le think tank bruxellois, " les Européens doivent inciter les pays maghrébins à réaliser enfin les efforts nécessaires à la création de la zone de libre-échange en discussion depuis quinze ans, tout en approfondissant la coopération euromaghrébine. Pour ce faire, il conviendrait notamment de réinsérer de manière plus ambitieuse ces objectifs dans l’agenda politique de l’UE et de voir si une logique sous-régionale centrée sur le Maghreb, ne serait pas opportune dans le traitement des dossiers énergétiques, transports ou de développement durable promus dans le cadre de l'Union pour la Méditerranée (UpM), en cours de mise en place."
Pour le think tank bruxellois, " les Européens doivent inciter les pays maghrébins à réaliser enfin les efforts nécessaires à la création de la zone de libre-échange en discussion depuis quinze ans, tout en approfondissant la coopération euromaghrébine. Pour ce faire, il conviendrait notamment de réinsérer de manière plus ambitieuse ces objectifs dans l’agenda politique de l’UE et de voir si une logique sous-régionale centrée sur le Maghreb, ne serait pas opportune dans le traitement des dossiers énergétiques, transports ou de développement durable promus dans le cadre de l'Union pour la Méditerranée (UpM), en cours de mise en place."
Le "non Maghreb" coûte 3 mds$ en IDE

Chaque pays du Maghreb doit sortir de sa forteresse pour développer des relations intra-régionales (photo F.Dubessy)
L'institut Thomas More estime que l'Europe doit aider les sociétés maghrébines en pleine mutation à relever les défis du développement économique mondialisé, d'une population majoritairement jeune, de phénomènes migratoires englobant toute la zone maghrébo-sahélienne (et des tensions inter-étatiques), du mouvement encore timide de réformes politiques et sociales et de la lutte contre la criminalité et le terrorisme.
Selon le think tank, "le manque à gagner en termes d’Investissements Directs Etrangers (IDE) est estimé à 3 mds$ (2,24 mds€) par an pour l’ensemble de la région alors qu’ils devraient au contraire être attirés par une zone de presque 100 millions de consommateurs". Ce coût du "non-Maghreb" devrait inciter à enfin mener à bien l'intégration régionale alors que le commerce intra-régional ne représente qu'1,3% des échanges extérieurs des cinq pays (Maroc, Algérie, Tunisie, Libye, Mauritanie).
Le rapport précise que l' "Europe est attendue au Maghreb. Elle dispose d’une force de proposition, d’une légitimité et d’un intérêt particulier à s’y investir. C’est la sécurité durable du Maghreb qui en dépend, et donc pour une large part celle de l’UE."
Lire l'intégralité du rapport "Pour une sécurité durable au Maghreb"
Selon le think tank, "le manque à gagner en termes d’Investissements Directs Etrangers (IDE) est estimé à 3 mds$ (2,24 mds€) par an pour l’ensemble de la région alors qu’ils devraient au contraire être attirés par une zone de presque 100 millions de consommateurs". Ce coût du "non-Maghreb" devrait inciter à enfin mener à bien l'intégration régionale alors que le commerce intra-régional ne représente qu'1,3% des échanges extérieurs des cinq pays (Maroc, Algérie, Tunisie, Libye, Mauritanie).
Le rapport précise que l' "Europe est attendue au Maghreb. Elle dispose d’une force de proposition, d’une légitimité et d’un intérêt particulier à s’y investir. C’est la sécurité durable du Maghreb qui en dépend, et donc pour une large part celle de l’UE."
Lire l'intégralité du rapport "Pour une sécurité durable au Maghreb"