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FRANCE. Pour Philippe Baudouin, Directeur d’études aux IDATE (Institut de l'audiovisuel et des télécommunications en Europe), les smart city ont pour rôle de mettre « la technologie au service de l’humain, et non l’inverse. Avec l’avènement du numérique, les villes intelligentes se développent partout. Nous travaillons principalement avec les collectivités locales pour les guider et les accompagner dans leurs politiques numériques. Le phénomène naturel de la concentration des pouvoirs dans les métropoles les place toutes en concurrence en matière d'attractivité. Cependant, les populations à l’écart souffrent d'inégalités territoriales. Nous devons relever ce défis et c’est là que l’innovation devient importante ».
Toutes les innovations du XXIème siècle passent par le numérique. Le médical ne fait pas figure d’exception. Jean Marc Rolain, professeur de l’IHU Méditerranée Infection, projet médical phare du bassin méditerranéen explique que « l’institut hospitalo-universitaire Méditerranée Infection fédère autour d’un bâtiment intelligent l’enseignement, la recherche et le soin de maladies infectieuses. L'immeuble, entièrement automatisé et livré en mars 2016, représentera un hôpital pilote pour l’Europe avec une technologie innovante. Un espace dédié au transfert de technologies, car l’IHU génère déjà la création de huit start-up médicales dont quatre spécialisées dans la vente de traitements nouveaux. Cela permettra à terme de générer de la valeur pour l’IHU, grâce aux start up, avec à la clé de nombreuses offres d’emplois ».
Les particuliers doivent profiter en priorité de l’avènement du numérique. De nombreuses start-up travaillent dans ce sens, comme celle d’Emad Hind. La jeune Française a fondé avec ses collaborateurs Faciligo, « une plate-forme ou personnes valides et invalides peuvent se rencontrer et sont mises en relation pour voyager ensemble », témoigne Emad Hind. « Nous voulons que les usagers des transports en commun des grandes métropoles méditerranéennes optimisent et organisent leurs voyages pour créer de la cohésion sociale, et sortir de l’isolement les personnes âgées ou handicapées ».
Toutes les innovations du XXIème siècle passent par le numérique. Le médical ne fait pas figure d’exception. Jean Marc Rolain, professeur de l’IHU Méditerranée Infection, projet médical phare du bassin méditerranéen explique que « l’institut hospitalo-universitaire Méditerranée Infection fédère autour d’un bâtiment intelligent l’enseignement, la recherche et le soin de maladies infectieuses. L'immeuble, entièrement automatisé et livré en mars 2016, représentera un hôpital pilote pour l’Europe avec une technologie innovante. Un espace dédié au transfert de technologies, car l’IHU génère déjà la création de huit start-up médicales dont quatre spécialisées dans la vente de traitements nouveaux. Cela permettra à terme de générer de la valeur pour l’IHU, grâce aux start up, avec à la clé de nombreuses offres d’emplois ».
Les particuliers doivent profiter en priorité de l’avènement du numérique. De nombreuses start-up travaillent dans ce sens, comme celle d’Emad Hind. La jeune Française a fondé avec ses collaborateurs Faciligo, « une plate-forme ou personnes valides et invalides peuvent se rencontrer et sont mises en relation pour voyager ensemble », témoigne Emad Hind. « Nous voulons que les usagers des transports en commun des grandes métropoles méditerranéennes optimisent et organisent leurs voyages pour créer de la cohésion sociale, et sortir de l’isolement les personnes âgées ou handicapées ».
La Maroc s'ouvre au numérique
Le Maroc possède un pôle numérique en développement « À l’origine familiale, l’entreprenariat marocain ne fonctionne plus ainsi. Un besoin de créer une nouvelle culture entrepreneuriale se développe avec l’idée de démocratiser la réussite sociale, avec des diplômés de grandes écoles issues de milieux défavorisés » précise Assia Bensalah Alaoui, co-présidente de l’OCEMO et ambassadrice itinérante du Roi du Maroc, Mohamed VI.
Le Maroc connaît depuis peu une émergence de structures répondants à ces besoins de formation, comme celle d’Outmane El Hassani, OCP Entrepreneurship Network. « Je souhaite développer l’écosystème marocain » témoigne Outmane El Hassani. « Une start-up doit pouvoir disposer des services et des ressources nécessaires à son développement. Il faut faire en sorte que de créer un état d’esprit entrepreneurial, notamment dès l’université, et donc de développer des structures de formation. Nous devons favoriser les connexions entre les acteurs de l’écosystème pour répondre aux difficultés économiques ».
Un objectif humain avant tout, car selon Assia Bensalah Alaoui, « sortir les jeunes de l’isolement les empêchera de se radicaliser. Car oui, la radicalisation existe dans les milieux scientifiques. L’isolement est la porte ouverte à ce fléau ».
Le Maroc connaît depuis peu une émergence de structures répondants à ces besoins de formation, comme celle d’Outmane El Hassani, OCP Entrepreneurship Network. « Je souhaite développer l’écosystème marocain » témoigne Outmane El Hassani. « Une start-up doit pouvoir disposer des services et des ressources nécessaires à son développement. Il faut faire en sorte que de créer un état d’esprit entrepreneurial, notamment dès l’université, et donc de développer des structures de formation. Nous devons favoriser les connexions entre les acteurs de l’écosystème pour répondre aux difficultés économiques ».
Un objectif humain avant tout, car selon Assia Bensalah Alaoui, « sortir les jeunes de l’isolement les empêchera de se radicaliser. Car oui, la radicalisation existe dans les milieux scientifiques. L’isolement est la porte ouverte à ce fléau ».