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Carles Puigdemont met en marche l'indépendance de la Catalogne (photo mairie de Gérone)
ESPAGNE. La Catalogne s'approche de plus en plus d'une sécession avec l'Espagne depuis l'élection de Carles Puigdemont, dimanche 11 janvier 2016, à la présidence du Parlement régional. Malgré son succès aux élections législatives de septembre 2015, son prédécesseur et compagnon de parti Artur Mas, qui voulait briguer un nouveau mandat, se présentait comme un obstacle à la constitution d'une coalition de gouvernement au large spectre allant des conservateurs à la gauche anticapitaliste. Artur Mas a jeté l'éponge samedi 9 janvier 2016, permettant l'élection le lendemain de Carles Puigdemont (53 ans), journaliste et maire de Gérone (Nord de Barcelone).
Madrid avait donné jusqu'à dimanche 10 janvier 2016 à minuit à la Catalogne pour se doter d'un nouveau gouvernement sous peine de convoquer de nouvelles élections. Cette désignation de Carles Puigdemont à quelques heures de la fin de cet ultimatum conforte donc le poids des indépendantistes. Ironie du sort, alors que la Catalogne vient de sortir de son impasse, l'Espagne n'arrive toujours pas à se trouver une majorité.
Le nouvel élu est un indépendantiste pur jus, d'ailleurs président de l'association des municipalités indépendantistes. Quelques heures après son élection, il se disait désormais prêt à préparer en dix-huit mois l'indépendance de la Catalogne comme prévu par la motion votée en novembre 2015. A son menu figure la création d'administrations fiscale et de sécurité sociale pour la Catalogne.
Madrid avait donné jusqu'à dimanche 10 janvier 2016 à minuit à la Catalogne pour se doter d'un nouveau gouvernement sous peine de convoquer de nouvelles élections. Cette désignation de Carles Puigdemont à quelques heures de la fin de cet ultimatum conforte donc le poids des indépendantistes. Ironie du sort, alors que la Catalogne vient de sortir de son impasse, l'Espagne n'arrive toujours pas à se trouver une majorité.
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