
L’Algérie se situe désormais à la cinquième place parmi les producteurs méditerranéens (photo MN)
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ALGERIE. Les autorités algériennes ambitionnent de porter à 500.000 hectares d’ici 2014 la surface consacrée à la culture de l’olivier.
Le secteur est déjà en pleine expansion puisque la superficie consacrée à l’olivier est passée de 165.000 hectares en 2000 à 300.000 aujourd'hui, ce qui représente un tiers de la superficie arboricole.
Cette croissance a permis de passer de 100 plants à l’hectare en 2000 à 400 en 2008. Avec plus de 32 millions d’oliviers répartis sur 100.000 exploitations oléicoles, le pays a produit en moyenne, sur la dernière décennie, 35.000 tonnes d’huile d’olive annuellement, contre 19.000 tonnes en 1997.
Il vient même de battre son record lors de la dernière campagne 2008/2009 avec une production de 56.201 tonnes. L’Algérie se situe désormais à la cinquième place au niveau méditerranéen après l’Espagne, l’Italie, la Grèce et la Tunisie. Les Algériens consomment annuellement 500.000 tonnes d’huiles, dont 10% d’huile d’olive.
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Défis à relever
Le soutien à la filière oléicole constitue donc une priorité des pouvoirs publics qui visent d’abord à couvrir définitivement les besoins du marché local.
L’Algérie ambitionne aussi d’exporter, à l’instar de ses voisins tunisien et marocain qui placent près de 30% de leurs productions respectives sur le marché mondial.
Mais pour concurrencer les autres producteurs méditerranéens, le pays, qui dispose d’atouts indéniables, devra néanmoins relever un certain nombre de défis, tels que la croissance de sa production et de ses capacités de transformation et de conditionnement, l’amélioration de la qualité de son huile par l’instauration d’un label, une organisation professionnelle de la filière oléicole et une amélioration de son organisation à l’exportation.
L’Algérie ambitionne aussi d’exporter, à l’instar de ses voisins tunisien et marocain qui placent près de 30% de leurs productions respectives sur le marché mondial.
Mais pour concurrencer les autres producteurs méditerranéens, le pays, qui dispose d’atouts indéniables, devra néanmoins relever un certain nombre de défis, tels que la croissance de sa production et de ses capacités de transformation et de conditionnement, l’amélioration de la qualité de son huile par l’instauration d’un label, une organisation professionnelle de la filière oléicole et une amélioration de son organisation à l’exportation.