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ALGÉRIE. "Vol", "faux et usages de faux", "association de malfaiteurs", les charges pesant sur l'ancien homme d'affaires Rafik Khalifa ont conduit le tribunal de Blida (50 km au sud-ouest d'Alger) à un verdict de dix-huit de prison ferme. Le procureur avait réclamé la perpétuité. Soixante-quinze accusés comparaissaient à ses côtés.
Outre une amende d'un million de dinars algériens (9 050 €), il écope également d'une saisie de ses biens.
Dans les années 90, l'ascension d'Abdelmoumène Rafik Khalifa, petit pharmacien et fils de l'ancien ministre de Ben Bella, Laroussi Khalifa (fondateur de la sécurité militaire), avait été très rapide en Algérie. Création d'une banque privée éponyme (El Khalifa Bank) proposant des taux d'intérêt faramineux (8 à 15%), puis d'une compagnie aérienne (Khalifa Airways avec trente appareils) pour concurrencer Air Algérie, et enfin une chaîne de télévision (Khalifa TV) ainsi qu'une myriade de sociétés, venaient former le groupe très puissant Khalifa.
Très en vue, l'homme d'affaires avait même promené sa notoriété sur l'autre rive de la Méditerranée. Sponsor du club de football de l'Olympique de Marseille (2001 à 2003) de Robert Louis-Dreyfus avec Khalifa Airways, il s'était également positionné sur le club de rugby du CA Bordeaux-Bègles (2002), avant sa fusion avec le Stade Bordelais, mais n'avait pas tenu ses engagements (300 000 € sur deux ans).
Le succès prend fin alors que, fin 2012, la Banque d'Algérie constate des irrégularités et bloque des transferts de capitaux.
Son groupe éponyme tombe finalement en faillite en 2003 et la baudruche se dégonfle avec des pertes comprises entre 1,5 et 5 mrds$ (0,9 à 4,50 mrds€) selon les sources. Il s'enfuyait alors à Londres où la justice a fini par le rattraper.
Déjà condamné par contumace en Algérie en 2007, Rafik Khalifa avait aussi eu maille à partir avec la justice française qui lui avait infligé cinq ans de prison en 2014 pour détournements de fonds lors de la faillite de son groupe.
Outre une amende d'un million de dinars algériens (9 050 €), il écope également d'une saisie de ses biens.
Dans les années 90, l'ascension d'Abdelmoumène Rafik Khalifa, petit pharmacien et fils de l'ancien ministre de Ben Bella, Laroussi Khalifa (fondateur de la sécurité militaire), avait été très rapide en Algérie. Création d'une banque privée éponyme (El Khalifa Bank) proposant des taux d'intérêt faramineux (8 à 15%), puis d'une compagnie aérienne (Khalifa Airways avec trente appareils) pour concurrencer Air Algérie, et enfin une chaîne de télévision (Khalifa TV) ainsi qu'une myriade de sociétés, venaient former le groupe très puissant Khalifa.
Très en vue, l'homme d'affaires avait même promené sa notoriété sur l'autre rive de la Méditerranée. Sponsor du club de football de l'Olympique de Marseille (2001 à 2003) de Robert Louis-Dreyfus avec Khalifa Airways, il s'était également positionné sur le club de rugby du CA Bordeaux-Bègles (2002), avant sa fusion avec le Stade Bordelais, mais n'avait pas tenu ses engagements (300 000 € sur deux ans).
Le succès prend fin alors que, fin 2012, la Banque d'Algérie constate des irrégularités et bloque des transferts de capitaux.
Son groupe éponyme tombe finalement en faillite en 2003 et la baudruche se dégonfle avec des pertes comprises entre 1,5 et 5 mrds$ (0,9 à 4,50 mrds€) selon les sources. Il s'enfuyait alors à Londres où la justice a fini par le rattraper.
Déjà condamné par contumace en Algérie en 2007, Rafik Khalifa avait aussi eu maille à partir avec la justice française qui lui avait infligé cinq ans de prison en 2014 pour détournements de fonds lors de la faillite de son groupe.