ESPAGNE / EUROPE. Selon Ernst & Young, l’énergie éolienne s'avère nettement plus productrice de valeur ajoutée que les cycles combinés faisant appel au gaz. L’étude, rendue durant l’été 2012, répondait à une commande de deux sociétés majeures du secteur en Espagne, Acciona et EDP.
« Analyse du potentiel de création de valeur dépendant de l’énergie éolienne », nom français de l’étude, conclut que l’investissement nécessaire pour produire un MWh d’origine éolienne crée 56€ de valeur ajoutée brute, contre 16€ pour un MWh produit par cycle combiné.
En outre, l’éolien en Espagne générerait deux fois plus d’emploi que le cycle combiné. Ernst & Young a en effet pris en compte la création d’emplois induite par l’une et l’autre technologie. Mais aussi leur contribution au PIB, les coûts d’intégration réseau, l’impact sur la production de CO2, et le niveau de sécurité énergétique.
Sur ce dernier point, le résultat ne peut étonner, le vent souffle, même si nous ne pouvons pas le commander, mais ne dépend pas de sources d’énergies fossiles importées, qui supportent un coût. Or en Espagne, et généralement en Europe, la sécurité d’approvisionnement du gaz naturel ne demeure que relative, comme la stabilité de son prix.
« Analyse du potentiel de création de valeur dépendant de l’énergie éolienne », nom français de l’étude, conclut que l’investissement nécessaire pour produire un MWh d’origine éolienne crée 56€ de valeur ajoutée brute, contre 16€ pour un MWh produit par cycle combiné.
En outre, l’éolien en Espagne générerait deux fois plus d’emploi que le cycle combiné. Ernst & Young a en effet pris en compte la création d’emplois induite par l’une et l’autre technologie. Mais aussi leur contribution au PIB, les coûts d’intégration réseau, l’impact sur la production de CO2, et le niveau de sécurité énergétique.
Sur ce dernier point, le résultat ne peut étonner, le vent souffle, même si nous ne pouvons pas le commander, mais ne dépend pas de sources d’énergies fossiles importées, qui supportent un coût. Or en Espagne, et généralement en Europe, la sécurité d’approvisionnement du gaz naturel ne demeure que relative, comme la stabilité de son prix.
Plus ou moins pareil en Europe

Le coût d'importation du gaz limite la création de valeur ajoutée dans les pays consommateurs (photo Akwa Group)
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«Le gaz naturel est en grande partie importé dans la plupart des pays européens et cette dépense a très peu d'avantages pour les économies nationales" souligne l’étude. Par contre, celle-ci insiste sur le fait que « les industries et services de la chaîne de valeur de l’énergie éolienne participent dans l’ensemble de la création de valeur ajoutée ».
En Espagne, productrice d’éoliennes, c’est la réalité. Mais quid des autres pays européens, également étudiés par le rapport Ernst & Young ?
Il révèle une situation à peu près partout en faveur de l’éolien en terme de création de valeur ajoutée. La Grande-Bretagne semble un cas à part, où l’une et l’autre source d’énergie produisent des résultats voisins.
La politique de taxation particulière aux îles Britanniques semble l’expliquer. Partout ailleurs les recettes fiscales provenant de la TVA ou de ses avatars et de l’impôt sur les sociétés financent en fait mieux les pouvoirs publics via l’éolien qu’avec les cycles combinés. Dans certains pays, c’est le cas de l’Espagne, c’est tout simplement la forte production d’électricité d’origine éolienne, qui explique ce phénomène.
Un euro investi dans l’éolien, avec les effets induits sur la chaîne de production des machines, les activités de génie civil nécessaire à leur installation, les services, génère en France 50 centimes de recettes fiscales, comme en Allemagne, et 33 en Espagne.
La conclusion d’Ernst & Young laisse entendre que ce qui est valable pour l’éolien l’est pour l’ensemble des énergies renouvelables.
En Espagne, productrice d’éoliennes, c’est la réalité. Mais quid des autres pays européens, également étudiés par le rapport Ernst & Young ?
Il révèle une situation à peu près partout en faveur de l’éolien en terme de création de valeur ajoutée. La Grande-Bretagne semble un cas à part, où l’une et l’autre source d’énergie produisent des résultats voisins.
La politique de taxation particulière aux îles Britanniques semble l’expliquer. Partout ailleurs les recettes fiscales provenant de la TVA ou de ses avatars et de l’impôt sur les sociétés financent en fait mieux les pouvoirs publics via l’éolien qu’avec les cycles combinés. Dans certains pays, c’est le cas de l’Espagne, c’est tout simplement la forte production d’électricité d’origine éolienne, qui explique ce phénomène.
Un euro investi dans l’éolien, avec les effets induits sur la chaîne de production des machines, les activités de génie civil nécessaire à leur installation, les services, génère en France 50 centimes de recettes fiscales, comme en Allemagne, et 33 en Espagne.
La conclusion d’Ernst & Young laisse entendre que ce qui est valable pour l’éolien l’est pour l’ensemble des énergies renouvelables.

L'éolien génère notamment des recettes fiscales importantes (photo EDP renovaveis)
Lire le rapport d'Ernst & Young sur les énergies renouvelables en Europe