
Actuellement 30% des autoentrepreneurs sont des femmes en France (photo UE)
Voir aussi
-
Israël se prononce pour la solution à deux États pour régler son conflit avec la Palestine
-
Voltalia investit dans cinq nouvelles centrales solaires au Portugal
-
La Commission européenne donne son feu vert aux aides d’État dans le domaine de l'hydrogène
-
HOMERe France et l'IECD s'allient pour faciliter l'employabilité des jeunes Libanais
-
Le Liban va pouvoir extraire son propre gaz naturel
FRANCE / MAROC / TUNISIE. Après la signature de la Charte pour l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes par l'Institut de Recherche pour le Développement (IRD) et la région PACA, ces deux derniers font un point sur l'état d'avancement de l'entrepreneuriat féminin durant la Semaine Économique de la Méditerranée (SEM). Les rejoignent pour ce Paicem Day, l'APCE, la Caisse des Dépôts, le CREDIF et l'association Femmes et Sciences.
En France, "cinq millions d'entreprises composent le territoire et 30% des femmes sont autoentrepreneuses", souligne Frédérique Clavel, présidente de l'Agence pour la Création d'Entreprises (APCE). Pour améliorer cette situation, le gouvernement français adoptait fin 2012 un plan de promotion de l’entrepreneuriat féminin, auquel s'est associée la Caisse des Dépôts. Élisabeth Viola, directrice interrégionale Méditerranée du groupe, rappelle les objectifs de ce programme : la "création d'entreprises à 40% par des femmes d'ici à 2017."
"Les femmes créent moins d’entreprises et de plus petites entreprises" regrette Françoise Rastit, déléguée régionale PACA aux droits des femmes et à l'égalité. Or "la viabilité des entreprises au féminin est équivalente, voire meilleure que celle des hommes", constate-t-elle. La déléguée régionale rappelle sa volonté de voir se renforcer "la mise en place de politiques locales afin de leur faciliter l'accès au financement, de sensibiliser et mobiliser les réseaux", grâce notamment au fonds de garantie à l'initiative des femmes (FGIF). Persuadée qu'un renforcement de la création d'entreprises au féminin permettrait une économie "plus responsable, plus pérenne et plus ancrée sur le territoire", Michèle Tregan, conseillère régionale sur l'emploi en PACA, espère voir un renforcement de l'aide du gouvernement et de la Banque centrale européenne pour mettre en place "plus de projets au niveau local".
En France, "cinq millions d'entreprises composent le territoire et 30% des femmes sont autoentrepreneuses", souligne Frédérique Clavel, présidente de l'Agence pour la Création d'Entreprises (APCE). Pour améliorer cette situation, le gouvernement français adoptait fin 2012 un plan de promotion de l’entrepreneuriat féminin, auquel s'est associée la Caisse des Dépôts. Élisabeth Viola, directrice interrégionale Méditerranée du groupe, rappelle les objectifs de ce programme : la "création d'entreprises à 40% par des femmes d'ici à 2017."
"Les femmes créent moins d’entreprises et de plus petites entreprises" regrette Françoise Rastit, déléguée régionale PACA aux droits des femmes et à l'égalité. Or "la viabilité des entreprises au féminin est équivalente, voire meilleure que celle des hommes", constate-t-elle. La déléguée régionale rappelle sa volonté de voir se renforcer "la mise en place de politiques locales afin de leur faciliter l'accès au financement, de sensibiliser et mobiliser les réseaux", grâce notamment au fonds de garantie à l'initiative des femmes (FGIF). Persuadée qu'un renforcement de la création d'entreprises au féminin permettrait une économie "plus responsable, plus pérenne et plus ancrée sur le territoire", Michèle Tregan, conseillère régionale sur l'emploi en PACA, espère voir un renforcement de l'aide du gouvernement et de la Banque centrale européenne pour mettre en place "plus de projets au niveau local".
Aperçu de l'entrepreneuriat féminin en Tunisie et au Maroc
Au Maroc, l'entrepreneuriat féminin s'est "vulgarisé", souligne Veronica Bermudez-Benito de l'association Femmes et Sciences : le taux de création d'entreprises des femmes atteint dorénavant 11%. La présidente de l'association souligne que la crise économique n'a pas épargné le textile et l'agroalimentaire, secteurs particulièrement féminisés, dégradant le taux activité des femmes, de 27,9% en 2003 à 27,7 % en 2012.
Le Centre de Recherches, d'Études, de Documentation et d'Information sur la Femme (CREDIF) en Tunisie précise sur la base d'une étude que les principaux secteurs d'activités des porteuses de projets et entrepreneuses tunisiennes sont "l'artisanat, le commerce et les services". Souvent bloquées par "les lenteurs administratives, le manque de ressources personnelles et la cherté des loyers", ces femmes se "concentrent en milieu urbain".
Le Centre de Recherches, d'Études, de Documentation et d'Information sur la Femme (CREDIF) en Tunisie précise sur la base d'une étude que les principaux secteurs d'activités des porteuses de projets et entrepreneuses tunisiennes sont "l'artisanat, le commerce et les services". Souvent bloquées par "les lenteurs administratives, le manque de ressources personnelles et la cherté des loyers", ces femmes se "concentrent en milieu urbain".