
Beyrouth ricoche de crise en crise (photo : Virginie Pont (licence Creative Commons)
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LIBAN. Dans son diagnostic sur le commerce de détail publié chaque trimestre sur son site, la banque Fransabank et son partenaire l'ACB ( Association des commerçants de Beyrouth) constatent une accélération de « la détérioration de l'activité économique » du Liban au troisième trimestre 2021.
Fransabank et l'ACB ont mis au point un indice qui permet d'évaluer l'évolution hors inflation du chiffre d'affaires (CA) des commerces de détail. La quasi totalité des secteurs subit une chute de 60% à 90% au troisième trimestre 2021. Seul le chiffre d’affaires réel des carburants augmente (+3%).
Fransbank y voit le résultat d'un appauvrissement des Libanais en raison de l'augmentation du prix des carburants à la suite de l'arrêt des mécanismes de subventions, des pénuries d'électricité et d'essence, de la chute brutale des investissements étrangers, de l'arrêt du tourisme, de l'effondrement de plus de 90% de la valeur de la livre libanaise par rapport au dollar... Autant de catastrophes qui résultent de l'absence d'une gouvernance politique du pays. Il a fallu des mois pour former un gouvernement, qui, une fois en place, a le plus grand mal à fonctionner car les différents clans qui le composent ne s'entendent pas. Ses membres ne se sont pas réunis depuis début novembre 2021, bloquant les négociations engagées avec le FMI pour sortir le pays de l'impasse.
Les trois quart des Libanais vivent aujourd'hui sous le seuil de pauvreté et donc ne peuvent plus consommer. En fonction des sources (Banque Centrale, FMI, agences de notation)..., les pertes du secteur bancaire sont estimées entre 63 et 100 mrds$. Les épargnants ne peuvent plus accéder à leur dépôts en devises étrangères.
Fransabank et l'ACB ont mis au point un indice qui permet d'évaluer l'évolution hors inflation du chiffre d'affaires (CA) des commerces de détail. La quasi totalité des secteurs subit une chute de 60% à 90% au troisième trimestre 2021. Seul le chiffre d’affaires réel des carburants augmente (+3%).
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Les trois quart des Libanais vivent aujourd'hui sous le seuil de pauvreté et donc ne peuvent plus consommer. En fonction des sources (Banque Centrale, FMI, agences de notation)..., les pertes du secteur bancaire sont estimées entre 63 et 100 mrds$. Les épargnants ne peuvent plus accéder à leur dépôts en devises étrangères.