
Jean-Claude Giannotta, directeur du Carma, entouré d'Emmanuel Rossi, directeur général d'Allizé-plasturgie (à droite) et de Piero Cavigliasso, directeur de Proplast (à gauche) (photo DR)
FRANCE / ITALIE. L’idée de créer une structure dédiée à la conception de nouveaux produits éco-compatibles a germé dans le cadre d’Interplast (1 et 2), projets financés par le programme transfrontalier Alcotra.
Trois partenaires y sont associés: le Carma (Centre d’animation régional sur les matériaux avancés) pour la région Paca, et deux groupements professionnels de la filière plasturgie, Allizé-plasturgie, union interrégionale qui fédère plus de 700 entreprises (Rhône-Alpes) et l’italien Proplast (Piémont) fort de 138 adhérents, dont 113 entreprises.
"Il s’agissait au départ d’imaginer comment développer une plasturgie à haute valeur ajoutée en intégrant des technologies innovantes et éco- compatibles", explique Jean-Claude Giannotta, directeur du Carma à Sophia Antipolis,
C’est ainsi qu’un premier travail a été fait autour de la mise au point de matériaux de substitution au pétrole avec des plastiques d’origine végétale (à base d’amidon en utilisant le maïs, la pomme de terre ou encore le blé). Ces travaux ont donné lieu à la création de bases de données mises à la disposition des professionnels de la filière.
Trois partenaires y sont associés: le Carma (Centre d’animation régional sur les matériaux avancés) pour la région Paca, et deux groupements professionnels de la filière plasturgie, Allizé-plasturgie, union interrégionale qui fédère plus de 700 entreprises (Rhône-Alpes) et l’italien Proplast (Piémont) fort de 138 adhérents, dont 113 entreprises.
"Il s’agissait au départ d’imaginer comment développer une plasturgie à haute valeur ajoutée en intégrant des technologies innovantes et éco- compatibles", explique Jean-Claude Giannotta, directeur du Carma à Sophia Antipolis,
C’est ainsi qu’un premier travail a été fait autour de la mise au point de matériaux de substitution au pétrole avec des plastiques d’origine végétale (à base d’amidon en utilisant le maïs, la pomme de terre ou encore le blé). Ces travaux ont donné lieu à la création de bases de données mises à la disposition des professionnels de la filière.
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La création de l’Ecodesign center, avec Interplast 2, qui vient de démarrer, va permettre d’aller plus loin.
Pour la filière plasturgie, les travaux seront orientés non plus sur les seuls matériaux de substitution, mais aussi sur le recyclage, avec la récupération et la valorisation des déchets. Surtout, l’Ecodesign center a l’ambition de s’ouvrir à d’autres filières comme le BTP, l’aéronautique, l’agroalimentaire ou encore l’ameublement.
Plusieurs types de services seront proposés: information, formation à partir de logiciels spécifiques et développement de nouveaux produits et procédés (jusqu’à la réalisation des prototypes) grâce à un bureau d’études en interne.
Pour cela, l’Ecodesign center, hébergé dans des locaux qui jouxtent le Carma à Sophia Antipolis, disposera de moyens matériels (show room, salles de formations) et d’une équipe dédiée de trois personnes. Il s’appuiera également sur un réseau de partenaires au niveau européen.
Enfin, il pourra étendre ses offres de services aux pays du bassin méditerranéen avec lesquels le Carma coopère déjà dans le cadre des rencontres technologiques Miec (Matériaux, innovation, éco-conception) qui se tiennent chaque automne à La Seyne, dans le Var, dans le sud de la France .
Pour la filière plasturgie, les travaux seront orientés non plus sur les seuls matériaux de substitution, mais aussi sur le recyclage, avec la récupération et la valorisation des déchets. Surtout, l’Ecodesign center a l’ambition de s’ouvrir à d’autres filières comme le BTP, l’aéronautique, l’agroalimentaire ou encore l’ameublement.
Plusieurs types de services seront proposés: information, formation à partir de logiciels spécifiques et développement de nouveaux produits et procédés (jusqu’à la réalisation des prototypes) grâce à un bureau d’études en interne.
Pour cela, l’Ecodesign center, hébergé dans des locaux qui jouxtent le Carma à Sophia Antipolis, disposera de moyens matériels (show room, salles de formations) et d’une équipe dédiée de trois personnes. Il s’appuiera également sur un réseau de partenaires au niveau européen.
Enfin, il pourra étendre ses offres de services aux pays du bassin méditerranéen avec lesquels le Carma coopère déjà dans le cadre des rencontres technologiques Miec (Matériaux, innovation, éco-conception) qui se tiennent chaque automne à La Seyne, dans le Var, dans le sud de la France .