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TUNISIE. C’est sur le thème « l’avenir du tourisme en méditerranée » que se déroulent les 16 et 17 avril 2012 à Djerba, les travaux de la 6e conférence sur la gestion des destinations en présence de Hamadi Jebali, chef du gouvernement tunisien.
Un thème que justifient d’une part le poids du secteur touristique dans les économies des pays du bassin méditerranéen et d’autre part la situation économique inquiétante qui règne dans certains pays de la région.
La rencontre, conjointement, organisée par l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) et le ministère tunisien du tourisme a réuni quelque 400 experts internationaux ainsi que plusieurs ministres des deux rives de la méditerranée. Le but étant d’offrir aux participants une vue d’ensemble des stratégies et politiques touristiques actuelles et d’explorer les possibilités de dégager des synergies pour renforcer la coopération régionale en la matière. Car, et tel que spécifié par nombre d’intervenants, l’avenir du tourisme mondial et régional ne peut s’écrire sans une coopération optimale et une coordination des efforts qui permettront, notamment, de multiplier l’impact des actions menées et l’attractivité des destinations.
L’OMT souligne à ce propos, que « les pays méditerranéens ont besoin d’une vision partagée afin d’évaluer leurs industries touristiques au sein de stratégies de développement durable, de restructurer leurs industries, en vue d’améliorer leur efficacité et compétitivité, mais aussi de nouer des alliances stratégiques pour mener ensemble des actions de promotion et marketing et rester concurrentiel sur le marché mondial du tourisme. »
Le tourisme antidote à l'extrémisme et à l'intolérance

Il a invité les gouvernements des pays de la région à soutenir la relance du secteur, car, a-t-il encore relevé, il s’agit d’un secteur fort important dans l’économie des pays méditerranéens et d’un secteur qui se présente comme l’antidote de l’extrémisme et de l’intolérance.
Pour Smaïl Mimoune, ministre algérien du tourisme et de l’artisanat, le ralentissement de l’activité touristique dans la région ne s’explique pas uniquement par la crise multidimensionnelle dont souffre le monde. S'affirmant persuadé que, même avant cette crise, le tourisme méditerranéen n’a pas réussi à atteindre les objectifs tracés.
Il relève, à ce propos, que les pays de la région étant conscients de la place de choix qu’ils détiennent en tant que destinations touristiques ont réduit leurs efforts laissant la place à d’autres marchés qui ont vite gagné du terrain. Smail Mimoune se dit, par ailleurs, confiant quant à l’avenir touristique de la région ajoutant que le tourisme méditerranéen saura rebondir le jour où il sera considéré sous l’angle de la solidarité et que des alliances stratégiques seront construites.
Ertugrul Günay, ministre turc de la culture et du tourisme, est revenu sur l’importance du secteur touristique en Méditerranée et la nécessité qui en découle de multiplier les efforts pour améliorer le produit proposé dans un souci de qualité tout en veillant à ne pas casser les prix ni diminuer la valeur des destinations.