
2,8 millions de voyageurs ont fait escale à Gênes en 2012. (Photo N.B.C)
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Le port de Gênes pourrait jouer dans les années à venir un rôle déterminant à condition d’élargir son hinterland vers le nord de l’Europe. « Le challenge consistera à réaliser l’axe de fret ferroviaire vers Rotterdam. Le principal obstacle à la création du corridor 24 réside dans son financement. Sur un coût global de 6,2 milliards d’euros, seulement un tiers, 1,8 mds €, ont été alloués.
De plus, la crise économique a changé la donne. « 800 M€ prévus pour son financement ont basculé vers d’autres projets européens », explique l’économiste italien Andrea Migliardi, coauteur d’une étude intitulée « Gênes, porte d’entrée vers le Nord de l’Italie ». L'expert s'exprimait dans le cadre de la conférence de l'Association internationale des économistes maritimes (IAME) qui s'est tenue à Marseille du 3 au 5 juillet 2013.
Le document met en évidence les difficultés d’accessibilité liées à l’enclavement de ce port au bord de la congestion routière avec près de 3600 camions qui se présentent chaque jour. Le port s’est engagé dans de vastes travaux de dragage afin de gagner 800 000 Evp de capacité supplémentaire.
Autre contrainte pesant sur le port, l’organisation du travail en pool de main d’œuvre, l’insuffisance d’entrepôts et les conflits entre opérateurs de terminaux.
En dépit de ces obstacles, ce port international où convergent plus de 150 services maritimes, a connu une réelle évolution de ses trafics avec une part croissante du fret chargé dans des conteneurs.
De plus, la crise économique a changé la donne. « 800 M€ prévus pour son financement ont basculé vers d’autres projets européens », explique l’économiste italien Andrea Migliardi, coauteur d’une étude intitulée « Gênes, porte d’entrée vers le Nord de l’Italie ». L'expert s'exprimait dans le cadre de la conférence de l'Association internationale des économistes maritimes (IAME) qui s'est tenue à Marseille du 3 au 5 juillet 2013.
Le document met en évidence les difficultés d’accessibilité liées à l’enclavement de ce port au bord de la congestion routière avec près de 3600 camions qui se présentent chaque jour. Le port s’est engagé dans de vastes travaux de dragage afin de gagner 800 000 Evp de capacité supplémentaire.
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En dépit de ces obstacles, ce port international où convergent plus de 150 services maritimes, a connu une réelle évolution de ses trafics avec une part croissante du fret chargé dans des conteneurs.
Avec 2,07 M Evp, Gênes bat un record historique
En 2012, le port a reçu 51,4 millions de tonnes de marchandises et, une première, un trafic conteneurisé de 2,07 millions d’Evp.
« La présence des compagnies italiennes à Gênes est marginale. La part de marché des armements européens atteint 60% tandis que les compagnies asiatiques concentrent 18 % des trafics », détaille Andrea Migliardi.
Le terminal de Voltri (géré par PSA) concentre à lui seul 980 000 Evp, loin devant le terminal Sech (316 800 Evp)
Côté passagers, 2,8 millions de voyageurs ont fait escale à Gênes l’an dernier. « Nous assistons à une grande évolution des trafics intimement liée à l’évolution des importations et exportations du pays. Cependant, depuis 2005, Gênes doit faire face à la montée en puissance de La Spezia et Livourne », précise Andrea Migliardi.
Le port de Gênes génère 37 000 emplois, en incluant les activités logistiques, soit 12,3 % des emplois locaux.
« La présence des compagnies italiennes à Gênes est marginale. La part de marché des armements européens atteint 60% tandis que les compagnies asiatiques concentrent 18 % des trafics », détaille Andrea Migliardi.
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Côté passagers, 2,8 millions de voyageurs ont fait escale à Gênes l’an dernier. « Nous assistons à une grande évolution des trafics intimement liée à l’évolution des importations et exportations du pays. Cependant, depuis 2005, Gênes doit faire face à la montée en puissance de La Spezia et Livourne », précise Andrea Migliardi.
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