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MAROC. Avec 3,4 millions de véhicules en circulation, l'assurance automobile au Maroc génère un chiffre d'affaires 2015 de 30,42 milliards de dirhams (326 M€), en croissance de 5%. Seulement 7% de la population possède une voiture.
Les cinq premiers acteurs, Saham Assurance (17,4%), Wafa Assurance (16,1%), Axa Assurance (14,5%), RMA Watanya (14,3%) et Atlanta (7,4%) se partagent près de 70% des parts d'un marché dont la prime moyenne est de 2 500 dirhams (223 €).
L'Etat marocain fixe la tarification de la responsabilité civile, seule couverture obligatoire. La grille tarifaire ne prend en compte que la cylindrée du véhicule et le type de carburant utilisé.
« La concurrence s'exerce sur les services, avec des garanties annexes comme l’assistance, le remplacement du véhicule, la rapidité d’intervention. Là-dessus, la concurrence est féroce et peut même aller jusqu’à la gratuité de certaines garanties », indique Bachir Baddou, directeur général de la Fédération marocaine des Société d’assurances et de réassurance. « Contrairement à la France, le bonus ne peut dépasser 10% . L’âge du conducteur, l’ancienneté du permis, le sexe, la région interviennent librement pour les garanties non obligatoires. L’Europe applique depuis le premier janvier 2016 le système Solvency II. Ici, nous en sommes encore à Solvency I. »
Les cinq premiers acteurs, Saham Assurance (17,4%), Wafa Assurance (16,1%), Axa Assurance (14,5%), RMA Watanya (14,3%) et Atlanta (7,4%) se partagent près de 70% des parts d'un marché dont la prime moyenne est de 2 500 dirhams (223 €).
L'Etat marocain fixe la tarification de la responsabilité civile, seule couverture obligatoire. La grille tarifaire ne prend en compte que la cylindrée du véhicule et le type de carburant utilisé.
« La concurrence s'exerce sur les services, avec des garanties annexes comme l’assistance, le remplacement du véhicule, la rapidité d’intervention. Là-dessus, la concurrence est féroce et peut même aller jusqu’à la gratuité de certaines garanties », indique Bachir Baddou, directeur général de la Fédération marocaine des Société d’assurances et de réassurance. « Contrairement à la France, le bonus ne peut dépasser 10% . L’âge du conducteur, l’ancienneté du permis, le sexe, la région interviennent librement pour les garanties non obligatoires. L’Europe applique depuis le premier janvier 2016 le système Solvency II. Ici, nous en sommes encore à Solvency I. »
Centres d'indemnisation
L’ACAPS, un régulateur indépendant, fonctionne depuis peu. L’assurance islamique takaful est autorisée à certaines conditions mais ne s’appliquera pas à l’automobile. La loi autorise la vente par internet. Surtout, un décret applicable au 1er avril 2016 interdit aux courtiers en assurances de délivrer des facilités de paiement sans l’accord express de la compagnie d’assurance.
L’indemnisation directe se développe. Saham et Zurich Assurance ont par exemple des centres d’indemnisation directe qui permettent aux personnes sinistrées de voir les dégâts causés à leur véhicule évalué immédiatement par un expert.
Article réalisé en partenariat avec largusdelassurance.com
L’indemnisation directe se développe. Saham et Zurich Assurance ont par exemple des centres d’indemnisation directe qui permettent aux personnes sinistrées de voir les dégâts causés à leur véhicule évalué immédiatement par un expert.
Article réalisé en partenariat avec largusdelassurance.com