
HRW veut plus de transparence au Maroc (logo HRW)
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MAROC. Dans son rapport mondial 2017 sur les droits humains dans le monde, l'association Human Rights Watch (HRW) critique le Maroc pour le manque de liberté d'expression sur la question du Sahara occidental. Selon ce texte, "les autorités ont restreint les activités des associations locales de défense des droits humains et elles ont systématiquement empêché les rassemblements sur l'autodétermination au Sahara occidental.
HRW dénonce également "les longues peines d'emprisonnement à l'issue de procès inéquitables contre des personnes accusées de délits liés au terrorisme ou reposant sur des motifs politiques". Des faits qui se déroulent, toujours selon l'association, alors que de nouvelles lois sont venues récemment promouvoir la liberté d'expression. Mais la réalité serait bien différente des textes. "Si le Maroc respectait les droits de la même manière qu'il a adopté des lois conçues pour les respecter, ce pays serait véritablement le modèle décrit par ses défenseurs", souligne Sarah Leah Whitson, directrice de la division Moyen Orient et Afrique du Nord à HRW.
Deux lignes rouges demeurent infranchissables et punies de prison : tout propos "causant un préjudice" à l'Islam, à la monarchie ou à la personne du roi ainsi que l'incitation contre l'intégrité territoriale, la revendication du Maroc sur le Sahara occidental.
L'ONG observe également le manque de transparence de l'Etat marocain qui n'autorise pas tout le temps les journalistes étrangers à filmer au Maroc et particulièrement pour des reportages concernant le Sahara occidental. "La télévision d'Etat marocaine offre une certaine marge pour le débat et le journalisme d'investigation, mais pas de latitude pour la critique directe de la monarchie ou les désaccords portant sur des questions clés".
Voir le rapport mondial 2017 d'Human Rights Watch en version complète (en Anglais)
Voir le rapport mondial 2017 d'Human Rights Watch en version abrégée (en Français)
Lire aussi :Le Front Polisario juge le Maroc isolé sur la scène africaine
HRW dénonce également "les longues peines d'emprisonnement à l'issue de procès inéquitables contre des personnes accusées de délits liés au terrorisme ou reposant sur des motifs politiques". Des faits qui se déroulent, toujours selon l'association, alors que de nouvelles lois sont venues récemment promouvoir la liberté d'expression. Mais la réalité serait bien différente des textes. "Si le Maroc respectait les droits de la même manière qu'il a adopté des lois conçues pour les respecter, ce pays serait véritablement le modèle décrit par ses défenseurs", souligne Sarah Leah Whitson, directrice de la division Moyen Orient et Afrique du Nord à HRW.
Deux lignes rouges demeurent infranchissables et punies de prison : tout propos "causant un préjudice" à l'Islam, à la monarchie ou à la personne du roi ainsi que l'incitation contre l'intégrité territoriale, la revendication du Maroc sur le Sahara occidental.
L'ONG observe également le manque de transparence de l'Etat marocain qui n'autorise pas tout le temps les journalistes étrangers à filmer au Maroc et particulièrement pour des reportages concernant le Sahara occidental. "La télévision d'Etat marocaine offre une certaine marge pour le débat et le journalisme d'investigation, mais pas de latitude pour la critique directe de la monarchie ou les désaccords portant sur des questions clés".
Voir le rapport mondial 2017 d'Human Rights Watch en version complète (en Anglais)
Voir le rapport mondial 2017 d'Human Rights Watch en version abrégée (en Français)
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