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Eric Olsen était aux commandes lors de l'affaire syrienne (photo : Lafarge)
SYRIE / FRANCE. La justice française a mis en examen, jeudi 7 décembre 2017 au soir, Eric Olsen dans l'affaire de financement du terrorisme qui touche le cimentier.
L'ancien directeur général de Lafarge, se trouvait en poste quand, en 2013 et 2014, des enveloppes avaient été remises à plusieurs groupes islamistes, dont certains affiliés à Daech, pour permettre à la raffinerie du groupe basée à Jalabiya, au Nord de la Syrie de continuer à fonctionner malgré le conflit.
Dans le groupe depuis 1999, et directeur des Ressources humaines au moment des faits, Eric Olsen avait été nommé directeur général en 2015 lors de la fusion avec le Suisse Holcim qui forme désormais le groupe LafargeHolcim. Il avait du démissionner en avril 2017 (effectif en juillet 2017) justement à cause du dossier syrien.
L'ex-directeur général rejoint donc Bruno Pescheux, Frédéric Jolibois, anciens directeurs de la filiale syrienne de Lafarge, ainsi que Jean-Claude Veillard, responsable de la sécurité du groupe, également placés sous contrôle judiciaire.
Début décembre 2017, le président de LafargeHolcim a condamné les agissements des cadres à l'époque en Syrie. Une enquête interne a permis de valider les accusations de la justice. Eric Olsen n'avait pas été mis en cause dans ce rapport.
L'ancien directeur général de Lafarge, se trouvait en poste quand, en 2013 et 2014, des enveloppes avaient été remises à plusieurs groupes islamistes, dont certains affiliés à Daech, pour permettre à la raffinerie du groupe basée à Jalabiya, au Nord de la Syrie de continuer à fonctionner malgré le conflit.
Dans le groupe depuis 1999, et directeur des Ressources humaines au moment des faits, Eric Olsen avait été nommé directeur général en 2015 lors de la fusion avec le Suisse Holcim qui forme désormais le groupe LafargeHolcim. Il avait du démissionner en avril 2017 (effectif en juillet 2017) justement à cause du dossier syrien.
L'ex-directeur général rejoint donc Bruno Pescheux, Frédéric Jolibois, anciens directeurs de la filiale syrienne de Lafarge, ainsi que Jean-Claude Veillard, responsable de la sécurité du groupe, également placés sous contrôle judiciaire.
Début décembre 2017, le président de LafargeHolcim a condamné les agissements des cadres à l'époque en Syrie. Une enquête interne a permis de valider les accusations de la justice. Eric Olsen n'avait pas été mis en cause dans ce rapport.