
Lisbonne ne veut pas devenir Athènes (photo Marie-Line Darcy)
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PORTUGAL. L’agence Moody’s a décidé de baisser la note du Portugal d’un cran, à Ba3, dans un mouvement de révision à la baisse des notes de solvabilité ou la mise en perspective négative de neuf pays européens. Une nouvelle perturbante pour Lisbonne qui a entamé un cycle de baisse importante des taux d’intérêts du marché de la dette, les obligations portugaises revenant à des taux d’avant novembre 2011.
Le Portugal doit revenir sur le marché des bons du Trésor le 15 février 2012, avec une perspective d’encaissement de 2 mdrs € pour l’Etat (à 3, 6 et 12 mois). Toutefois, les perspectives restent positives dans la mesure ou l’agence américaine Moody’s a opté plutôt pour une mise en garde qu’une sanction.
Le Portugal tente d’éviter les effets de la pression européenne sur Athènes, en multipliant les déclarations positives sur la poursuite de la mise en place des mesures d’austérité.
Une troisième mission de l’aide internationale est attendue à Lisbonne mercredi 15 février 2012. Elle doit évaluer l’application du Mémorandum d’entente signé entre les bailleurs de fonds et le gouvernement de Lisbonne contre une aide de 78 mrds€ jusqu’en 2013. Les deux précédentes missions se sont soldées par des satisfécits, et le Portugal a déjà reçu 40 mrds €. La nouvelle mission doit passer au peigne fin les dettes que l’État n’a toujours pas remboursées.
Le gouvernement de centre droit dirigé par le libéral Pedro Passos Coelho rejette officiellement toute idée de renégocier le plan de remboursement de l’aide ou même les délais. Lisbonne joue la carte de la solvabilité afin d’éloigner les comparaisons avec Athènes.
Samedi 11 février 2012, la CGTP- Confédération Générale des Travailleurs- a réussi une forte mobilisation- 200 à 300 000 personnes dans le centre de Lisbonne- contre la politique d’austérité du gouvernement. La CGTP réclame une renégociation de l’aide internationale, et menace de dérives violentes comme en Grèce si la pression n’est pas levée sur une population au bout du rouleau.
Lire aussi : Une conjoncture en dents de scie pour le Portugal
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Le Portugal tente d’éviter les effets de la pression européenne sur Athènes, en multipliant les déclarations positives sur la poursuite de la mise en place des mesures d’austérité.
Une troisième mission de l’aide internationale est attendue à Lisbonne mercredi 15 février 2012. Elle doit évaluer l’application du Mémorandum d’entente signé entre les bailleurs de fonds et le gouvernement de Lisbonne contre une aide de 78 mrds€ jusqu’en 2013. Les deux précédentes missions se sont soldées par des satisfécits, et le Portugal a déjà reçu 40 mrds €. La nouvelle mission doit passer au peigne fin les dettes que l’État n’a toujours pas remboursées.
Le gouvernement de centre droit dirigé par le libéral Pedro Passos Coelho rejette officiellement toute idée de renégocier le plan de remboursement de l’aide ou même les délais. Lisbonne joue la carte de la solvabilité afin d’éloigner les comparaisons avec Athènes.
Samedi 11 février 2012, la CGTP- Confédération Générale des Travailleurs- a réussi une forte mobilisation- 200 à 300 000 personnes dans le centre de Lisbonne- contre la politique d’austérité du gouvernement. La CGTP réclame une renégociation de l’aide internationale, et menace de dérives violentes comme en Grèce si la pression n’est pas levée sur une population au bout du rouleau.
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