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FRANCE / SUISSE. Le Conseil d'administration de LafargeHolcim annonce, lundi 24 avril 2017, la démission d'Eric Olsen, son directeur général.
Son départ sera effectif le 15 juillet 2017 et il sera remplacé provisoirement par Beat Hess, président du Conseil d'administration, nommée directeur général par intérim.
Le groupe franco-suisse a été très ébranlé par l'affaire du financement de groupes armés de Daech en 2013 et 2014 par L'ex-Lafarge pour protéger les activités de sa cimenterie de Jalabiya en Syrie. Accusation - d'abord révélée par le journal français Le Monde puis relayée par un rapport, suivi de dépôt de plaintes de plusieurs ONG - que LafargeHolcim a reconnu, après une enquête interne, avant de présenter des excuses.
Eric Olsen indique d'ailleurs que sa décision est "guidée par la conviction qu'elle contribuera à apaiser les fortes tensions qui sont récemment apparues autour de la question de la Syrie. Bien que je n'ai été en aucune manière impliqué, ni même informé d'actes répréhensibles, je pense que mon départ contribuera à ramener de la sérénité à une société qui a été exposée depuis des mois sur ce sujet." Le directeur général assurait cependant, en 2013 au moment des faits, les fonctions de directeur des ressources humaines de Lafarge. Il n'aurait cependant pas été mis en cause par le rapport interne commandé à Baker&McKenzie.
Eric Olsen était depuis juillet 2015 à la tête du numéro un mondial des matériaux et solutions de construction (27 mrds€ de chiffre d'affaires et 101 000 salariés). Il a notamment mené la fusion entre le Français Lafarge et le Suisse Holcim.
Son départ sera effectif le 15 juillet 2017 et il sera remplacé provisoirement par Beat Hess, président du Conseil d'administration, nommée directeur général par intérim.
Le groupe franco-suisse a été très ébranlé par l'affaire du financement de groupes armés de Daech en 2013 et 2014 par L'ex-Lafarge pour protéger les activités de sa cimenterie de Jalabiya en Syrie. Accusation - d'abord révélée par le journal français Le Monde puis relayée par un rapport, suivi de dépôt de plaintes de plusieurs ONG - que LafargeHolcim a reconnu, après une enquête interne, avant de présenter des excuses.
Eric Olsen indique d'ailleurs que sa décision est "guidée par la conviction qu'elle contribuera à apaiser les fortes tensions qui sont récemment apparues autour de la question de la Syrie. Bien que je n'ai été en aucune manière impliqué, ni même informé d'actes répréhensibles, je pense que mon départ contribuera à ramener de la sérénité à une société qui a été exposée depuis des mois sur ce sujet." Le directeur général assurait cependant, en 2013 au moment des faits, les fonctions de directeur des ressources humaines de Lafarge. Il n'aurait cependant pas été mis en cause par le rapport interne commandé à Baker&McKenzie.
Eric Olsen était depuis juillet 2015 à la tête du numéro un mondial des matériaux et solutions de construction (27 mrds€ de chiffre d'affaires et 101 000 salariés). Il a notamment mené la fusion entre le Français Lafarge et le Suisse Holcim.