
L'aéroport milanais de Malpensa subit de plein fouet la crise économique et le changement de stratégie d'Alitalia (photo DR)
ITALIE. L’aéroport de Malpensa sera-t-il la prochaine victime de la crise qui frappe le secteur aérien transalpin ?
A Milan, les acteurs économiques et politiques retiennent leur souffle. Depuis l’envol de la nouvelle Alitalia en janvier 2009, les voyageurs désertent la principale plate-forme aéroportuaire de la capitale lombarde.
En trois mois, celle-ci a perdu plus d’un tiers de son trafic. Comme tous ses homologues, l’aéroport milanais souffre évidemment du marasme économique qui a coupé les ailes de la clientèle d’affaires.
Surtout, Malpensa est victime du virage stratégique de la compagnie nationale new look qui a rapatrié la majorité de ses vols long courrier sur le hub romain de Fiumicino.
Cette réduction de voilure a entraîné une chute vertigineuse (- 82%) de son trafic local dont le nombre de vols journaliers a dégringolé en quelques semaines de 1.238 à 147 !
A Milan, les acteurs économiques et politiques retiennent leur souffle. Depuis l’envol de la nouvelle Alitalia en janvier 2009, les voyageurs désertent la principale plate-forme aéroportuaire de la capitale lombarde.
En trois mois, celle-ci a perdu plus d’un tiers de son trafic. Comme tous ses homologues, l’aéroport milanais souffre évidemment du marasme économique qui a coupé les ailes de la clientèle d’affaires.
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Préretraites
En pleine crise économique, l’aérogare milanaise n’avait pas besoin de cet exode. D’autant qu’Alitalia représentait près de 40% de son trafic.
Pour éviter le crash, la SEA, la société d’économie mixte qui gère les trois aéroports de la région de Milan (Malpensa, Linate et Bergame), a dû se résoudre à une nouvelle cure d’austérité. Après les mesures de chômage technique (900 salariés concernés) de l’an dernier, ses dirigeants ont demandé au gouvernement l’autorisation de mettre en retraite anticipée 390 de ses 5200 employés.
A Milan, chacun espère que ce plan d’économies suffira à passer la tempête. Les dirigeants de la SEA, pour leur part, misent sur une éclaircie venue du nord.
Pour éviter le crash, la SEA, la société d’économie mixte qui gère les trois aéroports de la région de Milan (Malpensa, Linate et Bergame), a dû se résoudre à une nouvelle cure d’austérité. Après les mesures de chômage technique (900 salariés concernés) de l’an dernier, ses dirigeants ont demandé au gouvernement l’autorisation de mettre en retraite anticipée 390 de ses 5200 employés.
A Milan, chacun espère que ce plan d’économies suffira à passer la tempête. Les dirigeants de la SEA, pour leur part, misent sur une éclaircie venue du nord.
Lueurs venues du nord ?
Depuis le 1er avril 2009, la nouvelle filiale italienne de Lufthansa, Lufthansa Italia, compte faire de Malpensa son hub pour le sud de la Méditerranée. La compagnie allemande, qui a basé neuf de ses avions à Milan, y opère déjà une cinquantaine de vols quotidiens.
L’autre lueur vient du Royaume-Uni. Easy Jet, qui est désormais la première compagnie de Malpensa avec 3,9 millions de passagers, ambitionne en effet d’atteindre la barre des 5 millions à l’occasion de la grande Expo Milan 2015.
Ces lueurs laissent de marbre la Cgil Transports, le principal syndicat transalpin. Nino Cortorillo, son secrétaire général, dresse un constat alarmiste de la situation. Selon lui, le de-hubbing d’Alitalia menacerait 4 000 emplois dans l’agglomération milanaise.
Lire aussi : Alitalia peine à redécoller
Et : Alitalia approuve le mariage avec Air France-KLM
L’autre lueur vient du Royaume-Uni. Easy Jet, qui est désormais la première compagnie de Malpensa avec 3,9 millions de passagers, ambitionne en effet d’atteindre la barre des 5 millions à l’occasion de la grande Expo Milan 2015.
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