
Un accord sur Gibraltar permet d'enteriner les conditions du Brexit à l'amiable (photo : Office de tourisme de Gibraltar)
UNION EUROPÉENNE. L'Espagne a finalement voté oui à l'accord sur le Brexit, dimanche 25 novembre 2018 à Bruxelles lors du sommet du Conseil européen spécifiquement consacré à ce sujet. Le divorce entre le Royaume-Uni et l'Union européenne s'effectuera donc par consentement mutuel après quarante-cinq ans d'une vie commune tumultueuse, précisément le 29 mars 2019. Les conditions sont réglées dans le "traité de retrait", un pavé de 585 pages dont les termes ont été acceptés par l'ensemble des dirigeants de l'UE.
Les dix-sept mois de négociations ont failli achoppé sur la question de la garde du petit Gibraltar. Madrid se préparait à refuser de parapher l'accord s'il n'indiquait pas clairement que le sort du Rocher méditerranéen serait réglé bilatéralement par des discussions entre l'Espagne et Londres. Bruxelles l'a rassuré en lui accordant un droit de veto sur tout futur accord signé entre l'UE et le Royaume-Uni concernant Gibraltar.
Le gouvernement espagnol, qui revendique la souveraineté sur cette enclave britannique de 6,8 km² située à l'extrême sud de la péninsule ibérique, parle de "grande victoire". Son chef, Pedro Sanchez, s'en félicitait dès samedi 24 novembre 2018 à quelques heures du sommet : "Je viens d'annoncer au roi d'Espagne, que l'Espagne est parvenue à un accord sur Gibraltar (...) Nous allons résoudre un conflit qui dure depuis plus de 300 ans."
Les dix-sept mois de négociations ont failli achoppé sur la question de la garde du petit Gibraltar. Madrid se préparait à refuser de parapher l'accord s'il n'indiquait pas clairement que le sort du Rocher méditerranéen serait réglé bilatéralement par des discussions entre l'Espagne et Londres. Bruxelles l'a rassuré en lui accordant un droit de veto sur tout futur accord signé entre l'UE et le Royaume-Uni concernant Gibraltar.
Le gouvernement espagnol, qui revendique la souveraineté sur cette enclave britannique de 6,8 km² située à l'extrême sud de la péninsule ibérique, parle de "grande victoire". Son chef, Pedro Sanchez, s'en félicitait dès samedi 24 novembre 2018 à quelques heures du sommet : "Je viens d'annoncer au roi d'Espagne, que l'Espagne est parvenue à un accord sur Gibraltar (...) Nous allons résoudre un conflit qui dure depuis plus de 300 ans."
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"Gibraltar est britannique", soulignait de son côté Theresa May, dimanche 25 novembre 2018, alors que 96% des habitants du Rocher ont voté contre le Brexit qu'elle prônait lors du référendum de juin 2016. Six ans auparavant, en 2002, les Gibraltariens rejetaient, lors d'une autre consultation, une souveraineté partagée avec l'Espagne.
Dès le 29 mars 2019 et la sortie effective du Royaume-Uni de l'UE, "toutes les questions seront abordées", souligne le chef du gouvernement espagnol qui s'estime en position de force. "Nous perdons tous avec le Brexit, en particulier le Royaume-Uni, mais en ce qui concerne Gibraltar, l'Espagne gagne" insiste Pedro Sanchez.
Dès le 29 mars 2019 et la sortie effective du Royaume-Uni de l'UE, "toutes les questions seront abordées", souligne le chef du gouvernement espagnol qui s'estime en position de force. "Nous perdons tous avec le Brexit, en particulier le Royaume-Uni, mais en ce qui concerne Gibraltar, l'Espagne gagne" insiste Pedro Sanchez.