
L'occasion pour le président de la Chambre de Commerce et d'Industrie Marseille Provence, Jacques Pfister, de souligner la vocation méditerranéenne de Marseille. « Notre ville abrite déjà de nombreuses institutions comme le Femise (regroupe 85 instituts économiques méditerranéens), Anima (regroupe les agences de développement économique méditerranéennes), l'Onudi ou encore le CMIM (Centre de Marseille pour l'Information en Méditerranée). S'il doit y avoir en France une maison de la Méditerranée, c'est bien ici et nulle part ailleurs qu'elle doit être installée ».
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Pour le ministre égyptien du commerce et de l'industrie, Rachid Mohamed Rachid, « l'UpM est bâtie sur une philosophie claire, construire l'unité de la région. L'UpM a réussi à proposer une vision pratique pour avancer. Pour commencer en distinguant le développement économique des problèmes politiques. Deuxièmement en utilisant des projets concrets pour créer des intérêts communs. Ensuite en s'appuyant sur le secteur privé. Enfin par la priorité commune nord sud des initiatives ».
Une stratégie limpide, pourtant mise à mal dans les faits par les différents politiques incessants entre les pays arabes et Israël. Le report du 2eme sommet des chefs d'Etat et de gouvernements de Barcelone du 7 juin le souligne cruellement. « Ces difficultés politiques nous rappellent la nécessite d'avancer » affirme le commissaire européen à l'élargissement et à la politique du voisinage, Stefan Fule. « Dans quelques années, nous verrons que ce qui a fait la différence, ce sont les projets ».
Freinés, les dossiers « avancent » pourtant selon Rachid Mohamed Rachid. « Déjà 270 projets sont en œuvre dans des domaines comme le transport, les ports, l'énergie...70% seront exécutés dans les pays du sud, en partenariat avec nos voisins du nord ». Ils représentent au total 24 mds€ de promesses de financements. Le plan solaire cumule 150 projets identifiés pour un total de 10 000 MW, sur un objectif final de 20 000 MW. La BEI a également validé 73 projets dans le domaine de l'environnement, en particulier touchant à la problématique de l'eau.
Travailler avec les entreprises et les ONG par pragmatisme
Un nouveau fonds a été lancé à Paris la veille du for'UM (voir article Inframed. 2880). Rachid Mohamed Rachid espère voir sortir « de nouveaux projets similaires dans les domaines de la recherche, de la sécurité civile, de la coopération inter entreprises... ». Stefan Fule constate « des opportunités. Nous avons besoin du secteur privé pour les financer et les mettre en œuvre ».
Pour sa première intervention en tant que secrétaire général de l'UpM, le docteur Ahmad Masa'deh, n'a pas nié les problèmes rencontrés par l'UpM. « Pour les surmonter il va nous falloir être pragmatique, travailler avec les entreprises privées et les ONG. Cela a fonctionné en son temps pour la construction de l'Europe qui s'est réalisée autour de l'acier et du charbon ».
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