
Les jeunes déplacés vont bénéficier de bourses pour entrer dans l'enseignement supérieur (photo : UpM)
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MEDITERRANEE. Réunis jeudi 21 octobre 2021 à Barcelone, les hauts fonctionnaires des ministères des Affaires étrangères des quarante-deux États membres de l'Union pour la Méditerranée (UpM) ont approuvé la mise en place d'un Mécanisme de Réponse Rapide (RRM) pour favoriser l'accès à l'enseignement supérieur des populations déplacées dans la région euroméditerranéenne.
Ce projet à l'échelle régionale propose une solution d'urgence qui va permettre à 300 réfugiés et étudiants des communautés d'accueil de rejoindre les rangs des établissements d'éducation supérieure dans les prochaines années. Il repose sur un programme de bourses d'urgence de deux ans proposées dans dix pays (Égypte, France, Italie, Jordanie, Liban, Maroc, Portugal, Espagne, Turquie et Pologne) et porté par la Plateforme mondiale de l'Enseignement supérieur qui en accorde depuis 2013.
Ces aides financières s'adresseront principalement aux réfugiés syriens et privilégieront l'autonomisation des jeunes femmes et les études répondant aux besoins de la nouvelle ère numérique. Le RRM prévoit aussi un soutien non-académique avec des modules de mentorat de formation aux compétences personnelles et de développement de carrière.
Ce projet à l'échelle régionale propose une solution d'urgence qui va permettre à 300 réfugiés et étudiants des communautés d'accueil de rejoindre les rangs des établissements d'éducation supérieure dans les prochaines années. Il repose sur un programme de bourses d'urgence de deux ans proposées dans dix pays (Égypte, France, Italie, Jordanie, Liban, Maroc, Portugal, Espagne, Turquie et Pologne) et porté par la Plateforme mondiale de l'Enseignement supérieur qui en accorde depuis 2013.
Ces aides financières s'adresseront principalement aux réfugiés syriens et privilégieront l'autonomisation des jeunes femmes et les études répondant aux besoins de la nouvelle ère numérique. Le RRM prévoit aussi un soutien non-académique avec des modules de mentorat de formation aux compétences personnelles et de développement de carrière.
Seul 1% des réfugiés en âge d'étudier accède à l'enseignement supérieur
"Pour les jeunes hommes et femmes des pays déchirés par la guerre, les possibilités d'éducation permettent de croire en l’avenir; et représentent une lueur d'espoir dans le quotidien des familles et des communautés entières. L'enseignement supérieur, dans les situations de crise, est souvent mis de côté. Pourtant, c'est un refuge pour les 18-28 ans. Il assure une protection, contribue à leur autonomie et est un catalyseur au redressement. Faire plus, mieux et plus vite n'est pas une option mais une nécessité qui profite à tous : à l'humanité, à la société et à la communauté universitaire", commente Helena Barroco, responsable du projet.
Selon l'UpM, seul 1% des réfugiés en âge d'étudier accède à l'enseignement supérieur alors que le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) a l'objectif de porter cette proportion à 15% d'ici à 2030.
"Les universités et les centres de recherche ne doivent pas être sous-estimés dans le rôle moteur qu’ils jouent pour notre croissance. Ils agissent comme des centres névralgiques, abritant des pépites d'innovation, audacieuses et brillantes dont notre société a tant besoin", souligne Nasser Kamel. "Nous devons chercher à soutenir au mieux ces ressources, en permettant à nos jeunes de poursuivre leurs ambitions dans l'enseignement supérieur et au-delà", poursuit le Secrétaire Général de l'UpM.
Selon l'UpM, seul 1% des réfugiés en âge d'étudier accède à l'enseignement supérieur alors que le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) a l'objectif de porter cette proportion à 15% d'ici à 2030.
"Les universités et les centres de recherche ne doivent pas être sous-estimés dans le rôle moteur qu’ils jouent pour notre croissance. Ils agissent comme des centres névralgiques, abritant des pépites d'innovation, audacieuses et brillantes dont notre société a tant besoin", souligne Nasser Kamel. "Nous devons chercher à soutenir au mieux ces ressources, en permettant à nos jeunes de poursuivre leurs ambitions dans l'enseignement supérieur et au-delà", poursuit le Secrétaire Général de l'UpM.