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LIBAN. La rue libanaise continue de gronder contre le pouvoir politique depuis le 17 octobre 2019, avec des manifestations, un renforcement, lundi 28 octobre 2019, des barrages routiers bloquant l'entrée de Beyrouth, et, dimanche 27 octobre 2019 une chaîne humaine de 170 km réunissant quelque 100 000 personnes du Nord au Sud du pays. Banques et écoles n'ont pas rouvert leurs portes pour la onzième journée consécutive.
Le mouvement connaît désormais des échos avec des regroupements à l'étranger, notamment en France, en Grande-Bretagne et aux Pays-Bas.
Vendredi 25 octobre 2019, une déclaration signée par Federica Mogherini, sa Haute-représentante pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, affirmait que "L'Union européenne est un partenaire étroit à long-terme du Liban et a suivi avec une grande attention les événements qui se sont déroulés ses derniers jours. L'UE soutient le Liban et est attachée à la stabilité du pays et de la région". Le texte insiste sur l'appui de l'UE aux "objectifs de réformes énoncés par le Premier ministre Hariri et le gouvernement. Nous sommes confiants dans le fait que les autorités répondront rapidement et avec sagesse aux aspirations légitimes du peuple libanais en mettant en oeuvre les réformes structurelles et transformatrices indispensables et attendues depuis longtemps". L'UE place comme priorité, la lutte contre la corruption, la mise en oeuvre d'une bonne gouvernance et des réformes "justes et socialement responsables".
Le Parlement libanais a approuvé la loi relative à la lutte contre la corruption dans le secteur public et la création du Comité national anticorruption. Ce texte a été renvoyé à cette assemblée par le président de la République, Michel Aoun, "pour la réexaminer et pour introduire des modifications", précise le bureau de presse de la présidence, soucieux de répondre à des rumeurs. "Le président de la République n'a pas refusé la loi, mais il a demandé qu'elle soit amendée", assure le bureau.
De son côté, Albert Serhan, ministre de la Justice, a communiqué sur Twitter que "les travaux pour la mise en place de lois relatives à la lutte contre la corruption, le gaspillage du trésor public et la restitution de l'argent des fonds pillés, continuent".
Le mouvement connaît désormais des échos avec des regroupements à l'étranger, notamment en France, en Grande-Bretagne et aux Pays-Bas.
Vendredi 25 octobre 2019, une déclaration signée par Federica Mogherini, sa Haute-représentante pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, affirmait que "L'Union européenne est un partenaire étroit à long-terme du Liban et a suivi avec une grande attention les événements qui se sont déroulés ses derniers jours. L'UE soutient le Liban et est attachée à la stabilité du pays et de la région". Le texte insiste sur l'appui de l'UE aux "objectifs de réformes énoncés par le Premier ministre Hariri et le gouvernement. Nous sommes confiants dans le fait que les autorités répondront rapidement et avec sagesse aux aspirations légitimes du peuple libanais en mettant en oeuvre les réformes structurelles et transformatrices indispensables et attendues depuis longtemps". L'UE place comme priorité, la lutte contre la corruption, la mise en oeuvre d'une bonne gouvernance et des réformes "justes et socialement responsables".
Le Parlement libanais a approuvé la loi relative à la lutte contre la corruption dans le secteur public et la création du Comité national anticorruption. Ce texte a été renvoyé à cette assemblée par le président de la République, Michel Aoun, "pour la réexaminer et pour introduire des modifications", précise le bureau de presse de la présidence, soucieux de répondre à des rumeurs. "Le président de la République n'a pas refusé la loi, mais il a demandé qu'elle soit amendée", assure le bureau.
De son côté, Albert Serhan, ministre de la Justice, a communiqué sur Twitter que "les travaux pour la mise en place de lois relatives à la lutte contre la corruption, le gaspillage du trésor public et la restitution de l'argent des fonds pillés, continuent".