
Le premier sommet Union européenne Ligue arabe veut faire avancer la coopération entre les deux régions (photo : Union européenne)
Voir aussi
-
Israël se prononce pour la solution à deux États pour régler son conflit avec la Palestine
-
Le Liban va pouvoir extraire son propre gaz naturel
-
La Commission européenne réclame une intervention d'urgence sur les marchés de l'énergie
-
Abdoulaye Bathily devient le nouvel envoyé spécial du secrétaire général de l'Onu en Libye
-
Air France-KLM aux premières loges pour la privatisation de l'ex-Alitalia devenu ITA Airways
UNION EUROPÉENNE. Les dirigeants de l'Union européenne et ceux de la Ligue arabe, soit une quarantaine de pays, sont réunis, à Charm el-Cheikh en Egypte, depuis dimanche 24 février 2019 et pour deux jours. Pour cette première, il vont pouvoir discuter d'une coopération renforcée.
"Nous sommes là pour renforcer notre coopération pour le bénéfice de nos peuples. Nous devons faire cela ensemble et ne pas le laisser à des puissances mondiales loin de notre région", insiste Donald Tusk, président du Conseil européen, qui, face au retrait américain, ne souhaite pas voir la Russie et la Chine prendre le relai.
"Aujourd'hui-même, nous ouvrons une nouvelle page de cette longue histoire commune alors que, dans un monde de plus en plus petit, de plus en plus volatile et de plus en plus complexe, la nécessité de notre coopération apparaît de plus en plus clairement", soulignait, dans son discours, Jean-Claude Juncker. Le président de la Commission européenne a indiqué aux pays arabes qu'ils pouvaient "toujours compter sur l'Union européenne qui s'applique depuis longtemps à être un partenaire fidèle et loyal du monde arabe. Un partenaire dans la défense du multilatéralisme parce que la planète appartient à tous et non pas seulement à quelques-uns, et chaque peuple a la même dignité."
"Nous sommes là pour renforcer notre coopération pour le bénéfice de nos peuples. Nous devons faire cela ensemble et ne pas le laisser à des puissances mondiales loin de notre région", insiste Donald Tusk, président du Conseil européen, qui, face au retrait américain, ne souhaite pas voir la Russie et la Chine prendre le relai.
"Aujourd'hui-même, nous ouvrons une nouvelle page de cette longue histoire commune alors que, dans un monde de plus en plus petit, de plus en plus volatile et de plus en plus complexe, la nécessité de notre coopération apparaît de plus en plus clairement", soulignait, dans son discours, Jean-Claude Juncker. Le président de la Commission européenne a indiqué aux pays arabes qu'ils pouvaient "toujours compter sur l'Union européenne qui s'applique depuis longtemps à être un partenaire fidèle et loyal du monde arabe. Un partenaire dans la défense du multilatéralisme parce que la planète appartient à tous et non pas seulement à quelques-uns, et chaque peuple a la même dignité."
Le dossier israélo-palestinien au coeur des discussions
Au menu des discussions, la coopération arabo-européenne avec en chapitres principaux les migrations - qui "ne sont pas un défi mais un secteur prometteur de coopération entre nos pays", souligne Abdel Fattah al-Sissi, le président égyptien -, la lutte contre le terrorisme, les accords commerciaux et l'investissement ainsi que les grands dossiers régionaux (Libye, Syrie, processus de paix israélo-palestinien, Yémen...).
Selon Ahmed Aboul Gheit, secrétaire général de la Ligue arabe, la résolution du conflit israélo-palestinien demeure "le moyen le plus rapide pour stabiliser la région."
"Nous sommes, nous Européens, un partenaire qui vous accompagne sur le chemin difficile vers la paix et qui vient en aide aux victimes des conflits. Au cours de ces dix dernières années, l'Union européenne a alloué 4 milliards d'euros d'aide à la Palestine. Et l'Union européenne, avec ses Etats membres, a mobilisé plus de 17 milliards d'euros depuis 2011 pour l'organisation d'une aide humanitaire, de stabilisation et de résilience, au profit des Syriens se trouvant encore dans le pays ainsi que ceux réfugiés dans les pays voisins, notamment au Liban et en Jordanie", indique Jean-Claude Juncker. "Nous voulons également être votre partenaire pour donner de véritables perspectives d'avenir aux jeunes des Etats arabes. Depuis 2015 grâce au programme Erasmus, programme européen, quelque 17 000 jeunes des pays de la Ligue arabe se sont rendus en Europe et près de 8 000 jeunes Européens, sont venus étudier dans vos pays. Mais là encore nous pouvons faire mieux et nous pouvons faire plus", précise-t-il.
Selon Ahmed Aboul Gheit, secrétaire général de la Ligue arabe, la résolution du conflit israélo-palestinien demeure "le moyen le plus rapide pour stabiliser la région."
"Nous sommes, nous Européens, un partenaire qui vous accompagne sur le chemin difficile vers la paix et qui vient en aide aux victimes des conflits. Au cours de ces dix dernières années, l'Union européenne a alloué 4 milliards d'euros d'aide à la Palestine. Et l'Union européenne, avec ses Etats membres, a mobilisé plus de 17 milliards d'euros depuis 2011 pour l'organisation d'une aide humanitaire, de stabilisation et de résilience, au profit des Syriens se trouvant encore dans le pays ainsi que ceux réfugiés dans les pays voisins, notamment au Liban et en Jordanie", indique Jean-Claude Juncker. "Nous voulons également être votre partenaire pour donner de véritables perspectives d'avenir aux jeunes des Etats arabes. Depuis 2015 grâce au programme Erasmus, programme européen, quelque 17 000 jeunes des pays de la Ligue arabe se sont rendus en Europe et près de 8 000 jeunes Européens, sont venus étudier dans vos pays. Mais là encore nous pouvons faire mieux et nous pouvons faire plus", précise-t-il.