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FRANCE. Si les gilets jaunes ont écouté attentivement en France, lundi 10 décembre 2018, au soir, les nouvelles mesures annoncées par Emmanuel Macron, les propos du président de la République française ont eu une belle caisse de résonance du côté de la Commission européenne.
Hausse du Smic (salaire minimum interprofessionnel de croissance) de 100€ par mois, défiscalisation des heures supplémentaires et des primes de fin d'année, annulation de la hausse de la CSG pour les retraités recevant moins de 2 000 € ... autant de dépenses publiques (entre 8 et 10 mrds€ selon Olivier Dussopt, secrétaire d'Etat auprès du ministre français de l'Action et des Comptes publics) qui auront des incidences budgétaires.
"Nous suivons de très près les mesures potentiellement nouvelles annoncées, mais nous ne pouvons pas faire de commentaires avant qu'elles ne soient correctement annoncées et détaillées", précise Valdis Dombrovskis depuis Strasbourg où il se trouve pour la session plénière des députés européens.
Vice-président de l'exécutif européen et commissaire chargé de l'euro et du dialogue social, il affirme qu'il va "étudier attentivement" leur impact budgétaire.
Paris présente un budget prévisionnel 2019 en déficit de 98,7 mrds€ soit 2,8% du PIB. Ces nouvelles mesures, sans ressources complémentaires en face, pourrait le faire basculer au-delà de la barre symbolique des 3% fixée par le pacte de stabilité. L'Union européenne ne manquerait pas de faire alors entendre sa voix, voire de lancer une procédure pour déficit exécutif contre la France.
Hausse du Smic (salaire minimum interprofessionnel de croissance) de 100€ par mois, défiscalisation des heures supplémentaires et des primes de fin d'année, annulation de la hausse de la CSG pour les retraités recevant moins de 2 000 € ... autant de dépenses publiques (entre 8 et 10 mrds€ selon Olivier Dussopt, secrétaire d'Etat auprès du ministre français de l'Action et des Comptes publics) qui auront des incidences budgétaires.
"Nous suivons de très près les mesures potentiellement nouvelles annoncées, mais nous ne pouvons pas faire de commentaires avant qu'elles ne soient correctement annoncées et détaillées", précise Valdis Dombrovskis depuis Strasbourg où il se trouve pour la session plénière des députés européens.
Vice-président de l'exécutif européen et commissaire chargé de l'euro et du dialogue social, il affirme qu'il va "étudier attentivement" leur impact budgétaire.
Paris présente un budget prévisionnel 2019 en déficit de 98,7 mrds€ soit 2,8% du PIB. Ces nouvelles mesures, sans ressources complémentaires en face, pourrait le faire basculer au-delà de la barre symbolique des 3% fixée par le pacte de stabilité. L'Union européenne ne manquerait pas de faire alors entendre sa voix, voire de lancer une procédure pour déficit exécutif contre la France.